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Saga, l’autofiction dérisoire de Jonathan Capdevielle

À la une, Les critiques, Moyen, Nanterre, Théâtre
hoto Estelle Hanania

photo Estelle Hanania

Jonathan Capdevielle revisite ses souvenirs d’adolescent dans la région de Tarbes, terre d’innocence et d’apprentissage, et replonge dans les arcanes tragicomiques du cocon familial. Avec Saga, il signe une autofiction théâtrale sincère mais anecdotique.

L’artiste propose l’évocation pittoresque d’une enfance riche d’expériences et de rencontres dans son petit village pyrénéen. La belle scénographie de Nadia Lauro figure un imposant mont rocheux arpenté avec grâce par les interprètes. Ses hauts reliefs regorgent de formes éloquentes recouvertes d’une pelisse brune et douce. Enveloppé d’une mer de nuages qui rappelle la célèbre toile de Friedrich, le promeneur pensif, délesté de sa redingote, se présente en randonneur naturiste, sac au dos et fesses nues.

Une galerie de personnages euphoriques et nostalgiques et quelques mauvais esprits peuplent une vie provinciale finalement peu ostracisante. Les gens s’assument et se mélangent. Cette vie s’offre au petit Jojo, curieux et peu farouche, comme espace propice à la découverte confuse et enthousiaste de son attirance pour les garçons et de ses aspirations à l’art.

Entouré d’acteurs complices et amis de longue date, Jonathan Capdevielle en culotte d’écolier met en scène les membres de sa grande famille et réinvente des épisodes appartenant à sa jeunesse. Un humour potache se mêle à beaucoup de tendresse mais aussi de souffrance. C’est à la fois drôle et violent. Une belle sincérité affleure dans ce spectacle très personnel.

Mais Saga est d’un intérêt variable et modéré. Parce que les anecdotes racontées, pourtant matinées d’une folle portée romanesque, sont terriblement bavardes, répétitives. Elles ne parviennent à s’extraire de la banalité et de la trivialité quotidiennes. Artiste adepte de l’imitation comme de la transformation vocale et physique, Jonathan Capdevielle se démultiplie et croque ses personnages autant qu’il les déréalise. Entamé avec Adishatz (Adieu), premier volet d’une trilogie, le projet artistique et autobiographique se poursuit délibérément du côté de l’intime. L’acteur performeur déploie un univers sensible et sensuel mais pas suffisamment consistant pour décrire sa propre construction identitaire.

Christophe Candoni – www.sceneweb.fr

Saga
Conception et mise en scène Jonathan Capdevielle
Texte Jonathan Capdevielle avec la participation de
Sylvie Capdevielle et Jonathan Drillet
Traduction en occitan Joseph Fourcade
Interprétation Jonathan Capdevielle, Marika Dreistadt,
Jonathan Drillet et Franck Saurel
Conseiller artistique – Assistant à la mise en scène
Jonathan Drillet
Conception et réalisation scénographique Nadia Lauro
Assistant à la scénographie Romain Guillet
Lumières Patrick Riou
Régie générale et plateau, bruitages live Jérôme
Masson
Régie son Vanessa Court
Réalisation costume animal Daniel Cendron
Réalisation costume traditionnel Cécilia Delestre
Images Sophie Laly, Jonathan Capdevielle
Enfant Kyliann Capdevielle
Regard extérieur Gisèle Vienne et Virginie Hammel
Production Bureau Cassiopée – Léonor Baudouin et
Manon Crochemore
Diffusion, administration Fabrik Cassiopée –Isabelle
Morel et Manon Crochemore
Remerciements à Anne-Cécile Sibué-Birkeland, Alexandra
Murillo, Laetitia Laplace, Maxime Laplace, Cynthia
Laplace, Mercedes Tormo, Stéphanie Michaud, Didier
Capdevielle, Alexandre Reyes, Florian Hémadou, Guillaume
Hémadou, Eliane Roudaut et l’équipe du Quartz,
scène nationale de Brest.
Production déléguée Association Poppydog / La pièce Saga a été portée en production déléguée par le Bureau Cassiopée de février 2015 à mars 2016. // Coproduction Bureau Cassiopée / Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées / Pôle sud, CDC en préfiguration- Strasbourg / Les Salins, scène nationale de Martigues / Scène nationale d’Orléans / CCN de Montpellier Languedoc-Roussillon dans le cadre de ]domaines[ et du projet Life Long Burning soutenu par le programme Culture de l’Union Européenne / L’Arsenic-Lausanne (CH) / Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou-Paris / Maison de la Culture d’Amiens-centre de création et de production / Latitudes contemporaines-Lille / BIT Teatergarasjen- Bergen (NO) / Théâtre Ouvert-Paris avec le soutien de la Région Ile-de-France / La Ménagerie de Verre-Paris / Théâtre Garonne, scène européenne Toulouse / Arcadi // Avec l’aide du Quartz, scène nationale de Brest et du Centre National de la Danse-Pantin // Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide au projet. // Pour ce projet, Jonathan Capdevielle est artiste soutenu par APAP -Advanced Performing Arts Project- qui reçoit le soutien de la commission européenne // L’association Poppydog est soutenue par la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la structuration.

Durée: 2h

T2G Gennevilliers
Du 31 janvier au 05 février 2023

23 février 2017/par Christophe Candoni
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