Tel un parcours à travers des corps et paysages en sursis, le récit de Ruines se vit comme une odyssée sensorielle. Dans ces espaces multiples se tisse un maillage d’images tridimensionnelles où se percutent des algorithmes de très hautes fréquences, des expériences hallucinatoires dans des noman’s land de Détroit, des mutations de corps dans une nature pervertie, un vieillissement des objets, des paysages, qui n’est pas sans rappeler à l’homme celui de son propre corps. De ces phénomènes devenus quasiment incontrôlables résulte l’apparition de ruines contemporaines, désormais fabriquées en un temps record. Ruines flash, nécessité absolue de détruire et raser au plus vite pour recommencer inlassablement. Aussi fascinantes soient-elles, nos ruines, contrairement aux ruines antiques de Caspar David Friedrich, tutoient l’irréversible.
Ruines de Franck Vigroux
opéra-vidéo, théâtre musical
réunissant des talents aussi divers que Ben Miller au chant, Kurt d’Haeseleer & Félicie d’Estienne d’Orves (création vidéo), Cyrille Henry (animations visuelles), les danseurs Yuta Ishikawa & Azusa Takeuchi et Michel Simonot à la dramaturgie.Le jeudi 7 janvier 2016 dans le cadre du festival NEMO à la MAC de Créteil
12 janvier 2016 – Aéronef (Lille 3000)
27 janvier – TMT (Scènes Croisées Lozère)
29 janvier – Festival Reims Scènes d’Europe
4 février – Festival Reevox – Friche Belle de Mais (Marseille)
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