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Roméo et Juliette version David Bobée

Agenda, Béthune, Caen, Douai, Les critiques, Moyen, Mulhouse, Nantes, Paris, Poitiers, Théâtre

@ Christian Granet

David Bobee, artiste associé au Théâtre National de Chaillot, créé une version singulière de Roméo et Juliette, dans une traduction nouvelle. Un spectacle connecté à l’époque mais qui ne tient pas toutes ses promesses sur la longueur. 

« Tu vas leur faire un doigt ! » C’est l’une des premières phrases du spectacle. La nouvelle traduction de Pascal et Antoine Collin y va franco. Et c’est tant mieux, tant qu’à retravailler le texte de Shakespeare, autant le faire avec les mots de notre époque. Ici on parle aisément de « racailles ». Le texte est beaucoup moins poétique que la traduction d’Olivier Py présentée il y a deux ans à l’Odéon, mais elle colle bien à la peau des personnages construits par David Bobee. On plonge littéralement dans une guerre des gangs entre Capulet et Montaigu. On se tue à coup de flingues. Tybalt a l’accent de la banlieue, Mercutio (excellent Pierre Bolo qui a conçu les chorégraphies) est un champion de hip-hop. Il faut faire abstraction de tout ce que l’on connaît de l’œuvre de Shakespeare avec ce spectacle et s’ouvrir à l’univers de David Bobee qui mêle le jeu, la danse, le cirque (on assiste à un très beau numéro d’équilibristes) ou encore la Capoeira. Ce n’est pas déplaisant et pendant une bonne heure on est porté par le rythme, la belle scénographie et le bel habillage lumière de Stéphane « Babi » Aubert. 

Si on aime l’atmosphère de la pièce, on est moins séduit par le jeu des comédiens, surtout par les plus jeunes : Mehdi Dehbi (Roméo) et Sara Llorca (Juliette). Cette faiblesse est compensée par la découverte de Véronique Stas dans le rôle de la Nourrice. Cette comédienne belge est totalement démente ! On retrouve aussi avec plaisir Alain d’Haeyer (frère Laurent), vieux compagnon de route de Gilles Defacque au Prato. 

Mais le plaisir s’émousse vraiment dans la dernière heure du spectacle qui s’étire longuement. On tombe dans un méli mélo classique. On ne retrouve plus les ingrédients qui ont pimenté le début. Il n’y plus le même punch, malgré la très belle image des corps inertes de Roméo, Juliette, Paris et Mercutio baignés dans une très belle lumière. En tout cas David Bobee réussit à toucher un public jeune, littéralement conquis par cette version de l’œuvre de Shakespeare qui leur parle. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

William Shakespeare 

David Bobee 

Roméo et Juliette 

Mise en scène, adaptation, scénographie, chorégraphie David Bobee 

Nouvelle traduction Pascal Collin, Antoine Collin publiée aux Editions Théâtrales 

Collaboration artistique, lumières Stéphane Babi Aubert 

Création musique Jean-Noël Françoise, en collaboration avec Arnaud Léger et Grégory Adoir 

Création des musiques live Alain d’Haeyer 

Création vidéo José Gherrak 

Création costumes Marie Meyer 

Scénographie et construction du décor Salem Ben Belkacem – Ateliers Akelnom 

Assistanat à la mise en scène, logistique Sophie Colleu 

Avec 

Roméo Mehdi Dehbi 

Juliette Sara Llorca 

Nourrice Veronique Stas 

Lady Capulet Hala Omran 

Capulet Jean Boissery 

Tybalt Pierre Cartonnet 

Samson Wilmer Marquez 

Grégory Edward Aleman 

Paris Radouan Leflahi 

Montaigu Serge Gaborieau 

Mercutio Pierre Bolo 

Benvolio Marc Agbedjidji 

Frère Laurent Alain d’Haeyer 

le Prince Thierry Mettetal 

Collaboration à la chorégraphie Pierre Bolo 

Réglages des chorégraphies aériennes Bruno Krief 

Direction technique Thomas Turpin 

Régie générale Pierre André Goursolas 

Direction de production, administration Philippe Chamaux 

Chargés de production, pour les Indépendances Garance Crouillère, Sylvain Cochard 

Diffusion Florence Bourgeon 

Stagiaires et assistants : 

Costumes Corinne Ruiz (Châteauvallon), Yolène Guais (Caen), Emilie Piat (Lyon) 

Lumière Fanny Perreau 

Observation mise en scène Camille Perrot, Mikaël Bernard, Ludovic Chazaud et Manasset Moutou 

Production Rictus 

Coproduction Les Subsistances, Lyon / Biennale de la danse, Lyon / L’Hippodrome – Scène nationale de Douai / Festival Automne en Normandie / Scène nationale 61, Alençon / CNCDC Châteauvallon / Théâtre de Charleville-Mézières 

Avec le soutien du Théâtre de Caen 

Durée 2h45 sans entracte 

Théâtre National de Chaillot 

Salle Jean Vilar 

Du 15 au 23 novembre 2012, 20h30 

Relâche les 18 et 19 novembre 

Charleville-Mézières [08] 

Théâtre municipal TCM 

27 novembre 2012 

Évry [91] Théâtre de l’Agora, Scène nationale 

12 et 13 décembre 2012 

Mulhouse [68] La Filature, Scène nationale 

du 19 au 21 décembre 2012 

Nantes [44] le Lieu Unique 

du 15 au 18 janvier 2013 

Châteauvallon [83] CNCDC 

du 23 au 26 janvier 2013 

Belfort [90] le Granit, Scène nationale 

31 janvier et 1er février 2013 

Maubeuge [59] le Manège, Scène nationale 

7 et 8 février 2013 

Caen [14] Théâtre de Caen 

du 12 au 15 février 2013 

Flers [61] Scène nationale 61 

19 février 2013 

St Médard-en-Jalles [33] Le Carré – Les Colonnes, Scène conventionnée 

du 26 au 28 février 2013 

Douai [59] Hippodrome, Scène nationale 

14 et 15 mars 2013 

Béthune [62] Comédie, CDN 

du 19 au 22 mars 2013 

Forbach [57] le Carreau, Scène nationale 

26 et 27 mars 2013 

Colombes [92] l’Avant Seine 

4 avril 2013 

Poitiers [86] TAP, Scène nationale 

14 et 15 mai 2013 

21 novembre 2012/par Dossier de presse
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