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Romeo et Juliet, version glam rock gay par Magnus Casalibus

À la une, Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

@ Charlotte Spillemaecker

La compagnie Magnus Casalibus revisite le classique de Shakespeare, en utilisant les codes du théâtre élisabethain (tous les rôles sont joués par des hommes) et dans une version glam rock où Bowie côtoie les Buggles. C’est inventif mais pas toujours à la hauteur de l’espérance.

Le projet de Magnus Casalibus est alléchant : faire de cette pièce archi montée une sorte d’opéra rock dans l’underground londonien. Cela démarre plutôt bien, sur la scène les roadies ont laissé trainer leurs caisses, une bande son égrène des titres rock (comme lors d’un concert pour faire patienter les spectateurs). On est donc très vite plongé dans l’ambiance voulue. Les costumes des comédiens sont à la hauteur : paillettes et lycra rutilent sur leurs torses dénudés. On plonge au cœur des années soixante-dix et on s’attend à voir surgir David Bowie d’un instant à l’autre. Le spectacle démarre donc assez bien, avec une première chorégraphie sur un savant mixage de Kim Wilde, Dead Can Dance, et The Buggles.   

Tous les rôles féminins sont tenus par des hommes. Juliet, c’est Sinan Bertrand, magnifique avec sa collerette. Magnus Casalibus respecte ainsi les codes du théâtre élisabéthain, et c’est bien venu quelques semaines après les débats enflammés sur le mariage pour tous. Ici Romeo aime Juliet, comme il aimerait Tybalt. Le sexe n’a pas d’importance. C’est l’amour qui compte. Magnus Casalibus tenait là un sujet en or. Et le jeu, tout en sobriété de Sinan Bertrand, viril et masculin, aide à transfigurer cette histoire d’amour entre deux hommes. Certaines images sont très belles comme lorsque Romeo et Juliet sont enlacés dans un énorme drap rouge. Et pourtant la pièce se perd dans divers chemins. On passe donc du glam rock – en regrettant qu’il n’y ait pas suffisamment de chansons – à la commedia dell’arte, à la pure comédie shakespearienne et au jeu clownesque.  On se perd, et le plaisir ce trip glam rock dans lequel on était entré au début s’émousse à la fin.   

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr     

Roméo et Juliet
AUTEURS DE L’ADAPTATION AMOUREUSE

   

ALAIN SIZEY & VINCIANNE REGATIERRI 
MISE EN SCÈNE AMORE 

  

VINCIANNE REGATTIERI  
DIRECTION MUSICALE & COMPOSITION UNDERGROUD  
VINCENT HEDEN  
CRÉATEUR LUMIÈRE FROM MARS  
ANTONIO DE CARVALHO  

 

CRÉATEUR COSTUME MADE IN LONDON   
MONIKA REGATTIERI   
Les acteurs chez MAGNUS CASALIBUS sont : comédiens, chanteurs danseurs circassiens ou musiciens :   

SINAN BERTRAND   

ALEXANDRE BONSTEIN   

CHRISTOPHE BONZOM   

LAURI LUPI   

LÉO MESSE   

Vingtième Théâtre   

du 19 juin au 28 juillet 2013   

Du mardi au samedi à 21h30   

Le dimanche à 17h30   

24 juin 2013/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. Juliette
    Juliette dit :
    17 juillet 2014 à 15 h 56 min

    Ce spectacle est un petit bijou dans un pur style baroque c’est à dire non normé, irrégulier et sans limites.
    Le mélange des genres théâtraux dans sa folie et dans les corrélations de ces derniers n’est pas une juxtaposition sans cohérence, mais est justement à lui seul un véritable axe dramaturgique.
    Le plaisir ne s’émousse pas à la fin, c’est simplement le rythme du spectacle qui suit la courbe du souffle tragique sur lequel se recentre l’oeuvre de Shakespeare après la mort de Tybalt.
    A souligner la magnifique scène entre Roméo et l’Apothicaire, le travail de l’esthétique et du jeu des deux familles avec sur axes d’animalité prononcés.
    La mise en scène est précise, fluide, inventive, explosive.
    Bref ce spectacle est un vrai bonheur, bouillonnant de vie, de musique, de rock, d’érotisme, de sensibilité et de folie débridée.

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