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Robert Wilson : « le Festival d’Automne et moi, on fait route commune »

À la une, Agenda, Les interviews, Paris, Théâtre

Robert Wilson photo Lucie Jansch

Robert Wilson est l’invité d’honneur de cet automne à Paris. A la fois au Festival d’Automne dès mercredi prochain pour la première de The Old Woman au Théâtre de la Ville et à partir du 11 novembre au Musée du Louvre pour une carte blanche intitulée Living Room. La carrière de Robert Wilson et l’histoire du festival d’Automne sont étroitement liées. C’est après avoir vu sa première pièce en 1971 au Festival de Nancy, Le Regard du Sourd, que le metteur en scène américain tape dans l’œil de Michel Guy en pleine préparation de sa première édition du Festival d’Automne. Aujourd’hui Robert Wilson est l’un des plus grands metteurs en scène de théâtre dans le monde. Nous l’avons rencontré il y a quelques jours. Il était de passage à Paris pour une courte nuit entre une représentation à Anvers et un tournage à Londres. Chaleureux, discret, attentionné, Robert Wilson revient sur sa carrière en France.  

Comment se sont déroulés vos débuts au Festival d’Automne ?  

J’ai rencontré Michel Guy en 1971 quand j’ai fait « Le regard du sourd ».  On a discuté. Il est venu plusieurs fois voir cette pièce de sept heures dans le silence. Et il m’a dit qu’il montait un festival l’année suivante et qu’il voulait l’ouvrir avec un de mes spectacles. Je lui ai dit ! « Non Michel, je n’ai jamais étudié le théâtre et je ne suis pas certain de vouloir poursuivre après ce spectacle ». Mais il a été très insistant. Et je lui ai dit que je ferai peut-être l’ouverture. Donc j’ai décidé de faire une pièce de 24heures en ouverture.  

Et puis très vite en 1976 vous revenez pour monter Einstein on the beach…  

Quand Michel était Ministre de la Culture il m’a commandé Einstein on the Beach. Un Ministre français de la Culture qui passe une commande à un américain pour mettre en scène un opéra : dans mon pays le Gouvernement ne passerait jamais commande d’un opéra à un français ! Mais c’est la différence entre la France et les Etats-Unis. 

Cette année vous revenez et vous êtes l’invité d’honneur…  

C’est intéressant parce que j’ai la chance de revenir et de présenter une palette de mes derniers spectacles.  Il y a plus de gens qui ont vu mes spectacles à Paris qu’à New-York. Le Festival et moi on fait route commune. Il soutient mes spectacles, ils ont grandi avec lui.  

Pourquoi avoir choisi de monter The old woman avec Mikhail Baryshnikov et Willem Dafoe ?  

C’est une sorte de référence à mes premiers spectacles. C’est écrit par un russe étrange, le nouvelliste Danill Kharms.  C’est un écrivain de l’absurde Et sa construction me fait penser à un artiste visuel. Il est donc très proche de mon univers.  

Etes-vous heureux de passer autant de temps à Paris ?  

Oh oui, je vais offrir de multiples cadeaux, notamment lors de « Living Room » au Louvre. Il y a aura des surprises. Je pars demain à Londres (l’interview a été réalisée le 28 octobre) pour tourner quelques image de Lady Gaga qui devraient figurer dans l’exposition !  

Vous avez travaillé avec des actrices et acteurs français, notamment Isabelle Huppert. Aimeriez-vous recommencer cette expérience ?  

Oui d’ailleurs je travaille en ce moment avec Isabelle et l’on vient de terminer un travail préparatoire à Baden-Baden pour un pièce radiophonique. Et j’aimerai beaucoup travailler avec Cécile Brune de la Comédie-Française et la mettre en scène dans Phédre.  

Propos recueillis par Stéphane CAPRON

2 novembre 2013/par Stéphane Capron
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