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Dalila Belaza vers la lumière

A voir, Danse, Les critiques, Lyon, Vitry-sur-seine
Rive de Dalila Belaza
Rive de Dalila Belaza

Photo Luca Ianelli

La chorégraphe Dalila Belaza sort de l’obscurité avec Rive, où douze interprètes esquissent une danse à la frontière entre folklore et création contemporaine. En dialogue avec le groupe sur scène, elle explore une myriade de paysages et de textures à travers sa danse. 

Elle ondule dans l’obscurité, matière qu’elle traverse comme s’il s’agissait d’un magma enveloppant. Comme à chacune des nouvelles créations de Dalila Belza, la comparaison s’impose avec Nacera. Les deux sœurs originaires d’Algérie ont façonné leur danse, leur esthétique ensemble. Toutes deux embrassent l’obscurité : elles y font apparaître et disparaître des corps dans une sobriété solennelle, qui touche au cosmique. À travers ce canevas commun, on voit peu à peu émerger la spécificité de Dalila Belaza dans Rive.

Un couloir de lumière éclaire le passage de la chorégraphe, qui tourbillonne avec douceur, comme portée par l’atmosphère. Un groupe de douze danseur·euses surgit, bien répartis dans la salle face à nous. La structure d’une danse traditionnelle, sans que l’on puisse vraiment distinguer laquelle, se dessine : les interprètes avancent en ligne, font des petits pas vers l’avant. Une chorégraphie dans la lignée de la pièce Au coeur, qui mettait en scène sa collaboration avec les Lous Castelous de Sénergues, groupe de danse traditionnelle du nord de l’Aveyron. 

Si l’obscurité caresse toujours les corps dans Rive, ils n’ont jamais été autant exposés à la lumière chez Dalila Belaza. Après avoir évolué en lignes bien structurées, ils s’éclatent dans l’espace, frappés par des flashs lumineux qui passent d’une chaleur jaune à la froideur du néon blanc. Une manière de mettre à jour cette danse ?  De la faire émerger ? À mesure où leurs membres sont projetés dans l’espace, avec vigueur, des paysages sonores se font entendre avec de plus en plus d’intensité : des frappements de pieds et des cris, figurant une foule dansante. Toujours à la marge du groupe, Dalila Belaza s’en distingue, danse seule face au groupe par moments : observatrice ou cheffe de bande ? Une chose est sûre, elle s’affirme comme la créatrice de cette nouvelle danse, qui mêle héritage folklorique et écriture contemporaine.

Belinda Mathieu – www.sceneweb.fr

Rive
Conception, chorégraphie, son et lumière Dalila Belaza
Avec Karima El Amrani, Jamil Attar, Paulin Banc, Dalila Belaza, Erica Bravini, Louis Chevalier, Elsa Dumontel, Léa Ferec-Pourias, Andrès Garcia Martinez, Dovydas Strimaitis
Régie lumière Sabine Charreire
Régie son Solal Mazeran

Production hiya compagnie – association Jour
Coproduction Montpellier Danse ; Théâtre de la Ville Paris ;
dans le cadre de l’accueil studio : CCN2 Grenoble ; CNDC Angers ; Charleroi Danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Soutien DRAC Ile-de-France

Durée : 55 minutes

Vu en juin 2023 au Théâtre La Vignette dans le cadre de Montpellier Danse

La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
du 2 au 4 octobre 2024

Maison de la danse, Lyon
les 14 et 15 novembre

2 octobre 2024/par Belinda Mathieu
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