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Richard Brunel : « Zucco est un mythe »

À la une, Les interviews, Théâtre, Valence
Richard Brunel photo Jean-Louis Fernandez

Richard Brunel photo Jean-Louis Fernandez

Richard Brunel, directeur de la Comédie de Valence, met en scène Roberto Zucco, la dernière pièce de Bernard-Marie Koltès, écrite un an avant sa mort en 89. Il a proposé à Pio Marmaï, vedette de cinéma, de replonger au théâtre, avec ce rôle taillé sur mesure. Richard Brunel parvient à donner une belle lisibilité à l’œuvre de Koltès. Sa mise en scène, très opératique, est limpide, même s’il nous a manqué un peu de noirceur par moment avec certains personnages. Rencontre avec le metteur en scène.

Cette pièce est l’un des plus compliquées de l’œuvre de Koltès ?

Oui les séquences sont très courtes. Il va à l’essentiel, il a écrit dans l’urgence. La scène centrale s’appelle « Juste avant de mourir ». Il venait de traduire le Conte d’Hiver de Shakespeare, il a Hamlet dans la tête puisque cela commence par une scène avec deux veilleurs de nuit. Donc il se dit qu’il donne du crédit aux personnages et le texte constitue l’espace. On a imaginé le plateau comme une sorte de prison, Zucco s’y évade pour y retourner, et rencontrer tous les personnages de la pièce.

Comment avez-vous pensé à Pio Marmaï ?

Je le connais depuis longtemps, depuis ses années d’études à la Comédie de Saint-Étienne, bien avant qu’il ne soit une vedette au cinéma. On a souvent parlé de ce projet lors de ses venues à Valence. Dans la pièce il y a beaucoup de métaphores animales. Il fallait un comédien avec cette force sauvage et une grande sensibilité.

Est-ce que Koltès avait de l’admiration pour le vrai Succo ?

Il dit que c’est un tueur exemplaire. Il était fasciné par son visage. Il aimait raconter la scène où Succo torse nu défie la police et jette des tuiles du haut de la prison. Je crois même qu’il a écrit la pièce avec la photo de Succo sous ses yeux. Il savait que la pièce pouvait poser des problèmes. Aujourd’hui la polémique est loin même si pour certains policiers il y a encore des traces indélébiles. J’ai un devoir de mémoire à l’égard de ces gens, je ne traite pas le fait divers, je suis là pour monter une pièce avec un mythe et tous ses personnages autour qui révèlent l’identité de Zucco.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

29 janvier 2016/par Stéphane Capron
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