À partir d’un spectacle célébrant l’esthétique communiste officielle, Le détachement féminin rouge (joué plus de 4000 fois en Chine !), la chorégraphe Wen Hui confronte différents points de vue et témoignages, dressant un panorama critique de la Révolution culturelle avec une fascination mêlée de répulsion. Une démarche à l’écart du poids de l’histoire officielle, visant à faire parler les sujets marqués dans leur chair et leur conscience. Devant une toile blanche où sont projetés vidéos d’archives, témoignages et photographies, deux générations de danseuses reproduisent ou imitent jusqu’au grotesque certains fragments du ballet originel. Corps tendus à l’extrême et poings serrés, devenus le symbole figé d’un passé glorifié — mais dont le message féministe perdure aujourd’hui.
Cinéaste et chorégraphe chinoise, Wen Hui axe son travail autour de la mémoire de son pays et de l’écart entre la tradition et la modernité. Formée en Chine, elle poursuit sa carrière aux Etats-Unis et en Europe avant de revenir à Pékin pour y créer The Living Dance Studio, compagnie qui va contribuer au développement de nouvelles formation d’expression, autour de la danse, en Chine.
Red
Chorégraphie Wen Hui – Texte Zhuang Jiayun – Dramaturgie Kai Tuchmann – Avec Li Yuyao, Li Xinmin, Liu Zhuying, Wen Hui – Décor Edwin van Steenbergen – Vidéo Zou Xueping – Plateau Zhou Jie – Entretiens Wen Hui, Zhuang Jiayun, Zou Xueping – Musique Wen Lvyuan – Traduction Estelle Zheng – Crédit photo Richy Wongproduction
Coréalisation Le Vivat – Opéra de Lille.Coproduction : Beijing Living Dance Studio, Goethe Institut de Chine. Merci au Goethe Institut de Pékin, au Power Station of Art – Shangai, à Purple Sar Culture & Communication Co., Ltd, au Frontier Center.
Le Vivat – Armentières
mardi 16 octobre 2018
20h
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