En cette fin d’année le Ballet de l’Opéra de Paris se retrouve privé d’une partie de ces étoiles masculines après le retrait annoncé de Hugo Marchand. Il y a le feu au Lac.
La star Hugo Marchand a posté en cette fin de semaine le message annonçant son retrait du Lac des cygnes au grand dam de ses fans (et les autres). On imagine que dans les bureaux de la direction de l’Opéra de Paris, c’est un peu panique à bord. Marchand retiré, Mathieu Ganio idem, Mathias Heymann remplacé par le premier danseur Marc Moreau, François Alu aux abonnés absents, Germain Louvet sur Kontakthof, l’autre production de décembre, seul l’étoile Paul Marque est assuré d’endosser le costume du prince Siegfried face à Odette/Odile.
Il y a donc urgence à trouver des remplaçants princiers pour cette longue série donnée à guichets fermés à l’Opéra Bastille. Mais le constat de nombreux observateurs, s’il n’est pas accablant, et du moins alarmant. Le Ballet de l’Opéra de Paris manque de pointures dans le domaine classique du côté des hommes. Il y a fort à parier que le jeune Guillaume Diop retrouve Dorothée Gilbert à la place d’Hugo Marchand. Déjà apprécié dans Roméo et Juliette ou Don Quichotte, Diop, brillant au dernier concours de promotion –dans, justement, la variation du Prince Siegfried- est une graine d’étoile. Noureev lui va bien, il progresse à chaque représentation. Mais il ne pourra sauver à lui tout seul ce Lac des fêtes. Est-ce qu’un Pablo Legasa peut en être ? Mystère.
Les regards se tournent également vers l’extérieur, un nom comme celui de Vadim Muntagirov revenant avec insistance. Il connaît la version du Lac des cygnes de Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa. Il devait d’ailleurs venir la danser à Paris il y a deux saisons. Mais crise sanitaire oblige, le voyage a été annulé ! Principal au Royal Ballet de Londres, distribué en décembre dans une poignée de dates du Casse-Noisette de Covent Garden, il est le candidat parfait.
Reste qu’en regardant le large choix de danseurs classiques chez nos voisins anglais, on se dit que José Martinez est face à un sacré défi en la matière. Le nouveau directeur de la danse du Ballet de l’Opéra de Paris ne cachant pas son envie de programmer des grands classiques, il va se heurter à un déficit de talents. Heureusement, les ballerines sont en force. En attendant la nomination espérée d’une Hannah O’Neill, les rangs féminins de l’Opéra de Paris sont plus que garnis. Et les espoirs à venir pointent déjà le bout de leur nez, Bleuenn Battsitoni, Bianca Scudamore ou Hohyun Kang en tête. Reste donc à leur trouver des princes dignes de ce nom.
Philippe Noisette – www.sceneweb.fr
Thomas Docquir ?
Francesco Mura ?
Max Darlington, prix Noureev à Rimini récemment ?
Grand Merci pour vos informations.
Barbaray Marie, membre.
J’avais déjà informé l’Opera que le ROH était au meilleur niveau et que nous n’aurions un Steven Macrae si les garçons ne s’en donnaient pas la peine. Marque dans le Lac des cygnes il va y avoir du travail sur sa tenue physique… désolée de cette impression que je ressens quand je le vois danser. Il ne passera pas dans les duos avec rotwarth (excuses pour l’orthographe). Souvenez vous de José Martinez et Karl Paquette …….