« L’histoire est un éternel recommencement » dit on. Rien n’est plus vrai.
Je ne me doutais pas en prenant la décision de monter Lysistrata que 2.400 ans après sa création, une députée Belge appliquerait cette idée à la Belgique afin d’obtenir des hommes qui la gouvernent de cesser leurs querelles et de retrouver une union entre Bruxelles et Anvers.
C’est quand même un grand plaisir pour un metteur en scène que de se replonger dans ces auteurs qui sont à l’origine du théâtre et de voir à quel point tout ce qu’ils ont dit est encore, hélas, d’actualité.
Non rien n’est changé dans la nature humaine qui continue à survoler les millénaires sans avoir fait son profit des philosophes ou des maîtres de la pensée qu’elle a pu enfanter.
Rien n’est donc nouveau dans ce monde sinon la technicité : On tue plus vite et mieux.
Au-delà de cette pensée pessimiste, il faut bien se rendre à l’évidence qu’Aristophane manie le comique de situation et du verbe de façon savoureuse.
D’autant plus quand il est adapté de cette manière par Laetitia Bianchi et Raphaël Meltz.
C’est cette adaptation qui a emporté ma décision car elle s’affranchi du politiquement correct et du bien dire du 19ème siècle, pour se rapprocher au plus près du langage cru et sans fioritures de l’auteur.
J’ai tenu à garder le travail des choeurs en choisissant comme musique celle de « la belle Hélène » d’Offenbach. Je pense que par son rythme et sa joie de vivre elle cadre tout à fait avec la pièce.
Mon but a été de divertir tout en mettant en valeur le message, oh combien important, que nous donne Aristophane, sur la manière de gouverner et sur le bien fondé de l’acuité et de l’intelligence politique des femmes. Je terminerai en laissant la parole à Lysistrata :
« Tout est bien qui fini bien. Spartiates retrouvez vos femmes et vous Athéniens les votres. Et veillons à ne pas refaire les mêmes erreurs à l’avenir ». Note d’intention de Raymond ACQUAVIVA
LYSISTRATA d’Aristophane
Mise en scène – Raymond ACQUAVIVA
Musique – Jacques Offenbach
Lysistrata – Catherine Vranken
Calonice – Marion Champenois
Myrrhine – Marjorie Ciccone
Stratyllis/choeur – Caroline Le Lausque
Lampito – Lucie Toulmond
Le héros spartiate/choeur/garde – Trystan Aguerre
Le ministre/choeur – Pierre Béchet
Ambassadeur spartiate/choeur – Sylvain Bégert
Niquelas/choeur – Christophe Charrier
Strymodore/choeur – Paul-Alexandre Grenier
Le sénateur athénien – Frantz Marteens
Ambassadeur athénien/choeur/garde Florent Mousset
Esclave/choeur – Marie Coustaury
Choeur – Sandy Louis
Réconciliation/choeur – Laurianne Mortureux
Une femme/choeur – Amélie Robin
Une femme/choeur – Erwane Rolot
Une femme/choeur – Adeline Valeyre
Une femme/choeur – Maud Vincent
Choeur/garde – Jean-Baptiste Alfonsi
Choeur – Pierre Echeveste
Choeur – Lucas Henaff
Un athénien/garde/choeur – Jean-Gabriel Mazeres
Choeur – Michael Zito
Assistanat mise en scène
Jean-Gabriel Mazeres
Remerciements à Adeline Valeyre pour ses conseils et son aide
Répétiteur vocal et coach sportif
Christophe Charrier
Décors
Adeline Valeyre
Jean-Gabriel Mazeres
Michael Zito.
Costumes
Erwane Rolot
Masques
Jean-Gabriel Mazeres
Adeline Valeyre.
Relances presse
Florent Mousset
les lundis et samedis 21h00 jusqu’au 28 mai 2011
Le Sudden Théâtre
14 bis rue Sainte Isaure
75018 Paris
Métro Jules Joffrin/Simplon
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !