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Rachida Brakni : « Je n’abandonnerai jamais le théâtre »

À la une, Les interviews, Saint-Etienne, Théâtre
 @ Sonia Barcet

@ Sonia Barcet

C’est le retour au théâtre de Rachida Brakni dans une pièce d’actualité sur le conflit Israélo-palestinien. Dans « Je crois en un seul Dieu » de Stefano Massini dans une mise en scène de Arnaud Meunier, la comédienne interprète trois rôles, une américaine, une juive et une palestinienne. Trois destins qui se croisent tragiquement le jour d’un attentat à Tel-Aviv. La pièce a été créée à la Comédie de Saint-Étienne. Rencontre avec la comédienne.

Savez-vous comment Stefano Massini écrit ses pièces ?

En pédalant !

Est-ce que vous le sentez en jouant la pièce ?

Oui et d’ailleurs, Arnaud Meunier me le dit souvent. « Ne perd pas le rythme de l’écriture de Stefano ». Il y a toujours quelque chose qui avance, qui avance, qui avance…

Cette histoire est proche de nous après les attentats qui se sont produits en France depuis deux ans. On sent ce que ressentent les personnages.

La pièce a été écrite il y a près de dix ans. S’il elle avait été montée à ce moment là, on n’aurait vu que la première lecture, qui est celle du conflit Israélo-palestinien. Aujourd’hui notre lecture est différente. Nous sommes touchés. Nous avons des images et des témoignages dans la tête. On apprend à vivre avec la menace terroriste en France. Ces trois femmes sont une projection de nos propres peurs, de nos angoisses et de notre questionnement. Comment expliquer l’impensable ? C’est intéressant de jouer un personnage comme Shirin. Il ne s’agit pas d’excuser, mais on peut essayer de comprendre comment elle en est arrivée là.

Interpréter trois rôles de femmes, c’est un sacré numéro d’équilibriste. Comment faites-vous ?

C’est un sacré cadeau que m’a fait Arnaud Meunier. Ces trois femmes sont différentes, chacune avec leurs contradictions. Ce qui m’a tout de suite plu c’est qu’il n’y aucun manichéisme dans l’écriture, et c’est un sacré tour de force de la part de Stefano Massini. On est sans cesse chamboulé et poussé dans nos retranchements. Et j’adore passer de l’une à l’autre.

Le rapport avec le public est très important, la salle est allumée, vous le voyez. Est-ce que cela change des choses pour vous ?

Oui et cela n’était pas évident au départ. Je suis le 4ème personnage, je suis une projection pour vous le public. Je vous observe. Je sens que le public est tenu en haleine avec des rebondissements incroyables.

La pièce est créée à la Comédie de Saint-Étienne qui va fêter ses 70 ans, c’est aussi l’anniversaire de la décentralisation et c’est votre retour au théâtre où vous êtes rare.

Je suis contente de revenir dans le théâtre public. Je n’abandonnerai jamais le théâtre. Je crois plus que jamais à la décentralisation. C’est ce qui fait que l’art perdurera. On étouffe à Paris. Il y a beaucoup de propositions. Ici il y a des gens merveilleux qui proposent de beaux projets. L’art est partout en France

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

14 mars 2017/par Stéphane Capron
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