C’est la vraie rentrée au Théâtre de l’Odéon, après avoir présenté deux spectacles en Allemand créés à Vienne au printemps, Luc Bondy monte sa première création Le Retour de Pinter avec une distribution digne d’un long métrage : Bruno Ganz, Louis Garrel, Mathilde Sagnier (à vérifier) Micha Lescot et Pascal Greggory. Pendant ce temps, Olivier Py prend ses quartiers d’automne à l’Athénée. Miss Knife est de retour pour une longue tournée.
Deux versions de Un chapeau de Paille d’Italie d’après Labiche sont à l’affiche, à Tours par Gilles Bouillon (puis en tournée notamment à la Tempête) et à la Comédie-Française par l’italien Giorgio Berberio Corsetti.
Les flamands du tgStan présentent une version attendue des Estivants de Gorki, au Théâtre Garonne à Toulouse, puis au Théâtre de la Bastille dans le cadre du Festival d’Automne. Guillermo Calderón est aussi l’un des invités de ce Festival (théâtre des Abbesses), mais sa première date française sera à Cergy. Autre pointure étrangère attendue : le polonais Krystian Lupa et sa cité du Rêve au Théâtre de la Ville.
Parmi les reprises, Jacques Allaire est toujours en liberté dans le sud de la France, Laurent Hatat débute à Aubervilliers la tournée de son adaptation du roman de Laurent Binet HHhH après son succès dans le Off à Avignon cet été. Et l’un des gros cartons de la saison dernière, Le Gros, la vache et le Mainate s’installe au Comédia. A voir ou à revoir.
Denis Lavant jouera dans Müller Machine à la Maison de la Poésie. Mireille Perrier sera à la Maison des Métallos dans J’habite une blessure sacrée.
Dans le privé, Gérard Gelas met en scène Les derniers jours de Stefan Zweig de Laurent Sekik avec Patrick Timsit et Elza Zylberstein au Théâtre Antoine. Enfin à Lyon au Théâtre des Célestins, Claudia Staviski adapte Mort d’un commis voyageur de Arthur Miller avec François Marthouret.
Parmi les pièces toujours à l’affiche : Le Lien de Amanda Sthers, très beau texte sur une rencontre amoureuse entre un frère et une sœur au Petit Mathurin. Au studio des Champs-Elysées, Grégory Gadebois est impérial dans Des fleurs pour Algernon. Marc Paquien remet au goût du jour la version d’Antigone de Jean Anouilh écrite sous l’occupation, c’est au Vieux-Colombier jusqu’au 24 octobre. Christian Benedetti est à l’Athénée et présente sa Mouette et son Oncle Vania, deux réussites. Et vous n’avez plus que quelques jours également pour découvrir Démocratie au Théâtre 14, pièce politique très bien montée sur le destin du Chancelier allemand Willy Brandt avec Jean-Pierre Bouvier jusqu’au 27 octobre.
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
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