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Quand Pop’pea version pop met le feu au Châtelet

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Benjamin Biolay @ Marie-Noëlle Robert

Jean-Luc Choplin, le directeur du Théâtre du Châtelet aime les défis. Pour cette fin de saison, il a réuni une belle brochette artistique pour revisiter le chef d’œuvre baroque de Monteverdi L’incoronazione di Poppea dans une version pop avec quelques belles stars de la scène rock : Carl Barât (ancien Libertines avec Pete Doherty), Marc Almond (ancien Soft Cell et auteur du célèbre Tainted Love) et notre Benjamin Biolay national associés à la soprano Valérie Gabail (poppea) rompue au rôle mais dans sa version baroque. Pour enrober le tout, la mise en scène a été confiée à l’italien Giorgio Barberio Corsetti et au vidéaste français qui monte, Pierrick Sorin. Sur le papier, tout concourt pour que cette version soit décapante et envoutante. A l’arrivée elle est plaisante, décousue, et pas encore très huilée. 

Carl Barât et Marc Almond @ Marie-Noëlle Robert

 

L’orchestre rock dirigé par le batteur énergique Peter Howard (ancien Eat pour les connaisseurs) est divisé en deux de chaque côté de la scène. Dès l’ouverture du rideau, une très belle voie lactée est projetée sur l’écran. Benjamin Biolay (Ottone) arrive vêtu de cuir sur une belle moto. Sa voix est méconnaissable, son accent anglais à la De Niro façon « are you talking to me » est un peu trop poussé.  Mais on est séduit par sa transformation et surtout par les premiers effets vidéos de Pierrick Sorin. Biolay est statique sur sa moto devant un écran bleu, les éléments de décor sont filmés de part et d’autre et incrustés dans l’écran (voir photo ci-dessus). Cet effet est reproduit plusieurs fois avec plus ou moins de bonheur (un léger décalage dans la synchronisation vidéo gâche le plaisir). Mais certaines scènes sont vraiment touchantes comme le bannissement d’Ottavia (très belle prestation de Anna Madison), ou le suicide de Sénèque (Marc Almond qui se rattrape après un début poussif). 

La deuxième partie est beaucoup plus efficace que la première, avec notamment la scène très cocasse de l’arrestation de Drusilla filmée façon film muet en noir et blanc, et doublée par les chanteurs, ou encore la très belle orchestration de l’air final Now I hold you avec un Carl Barât au sommet de son art. Le rockeur est comme un poisson dans  l’eau sur la scène du Châtelet. Ses fans, pas désorienté du tout lui rendent bien et se lèvent comme dans un concert rock dès la fin du spectacle. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr – 30/05/12 

Pop’pea 

D’après L’incoronazione di Poppea de Claudio Monteverdi 

Création mondiale 

   * Arrangement 

      Michael Torke 

    * Direction musicale et orchestration 

      Peter Howard 

    * Co-orchestration 

      Max La Villa 

    * Livret 

      Ian Burton 

    * Mise en scène 

      Giorgio Barberio Corsetti 

    * Mise en scène, scénographie, vidéo 

      Pierrick Sorin 

    * Costumes 

      Nicola Formichetti 

    * Lumières 

      Marco Giusti 

    * Poppée 

      Valérie Gabail 

    * Néron 

      Carl Barât 

    * Othon 

      Benjamin Biolay 

    * Sénèque 

      Marc Almond 

    * Octavie 

      Fredrika Stahl 

    * Drusilla 

      Anna Madison 

    * Lucano 

      Joel O’Cangha 

    * Soldat 1 

      Achilles ‘AC’ Charrington 

    * Soldat 2 

      Marcus ‘Matic Mouth’ Smith 

    * Batterie 

      Peter Howard 

    * Guitares 

      Max La Villa 

    * Basse 

      Gaz Williams 

    * Percussions 

      Chris McComish 

    * Claviers 

      Angie Pollock, William Drake 

Théâtre du Châtelet 

Du 29 mai au 7 juin 2012 

30 mai 2012/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. Jean Vademer
    Jean Vademer dit :
    27 janvier 2014 à 0 h 36 min

    C’est dommage qu’ils chantent comme des casseroles, ne sachent pas toujours où se mettre, manquent parfois cruellement de présence sur scène (Biolay, même les hommes en général), que ce soient les choeurs ( et Poppea ) qui remontent le niveau et que les textes soient aussi insipides.

    Répondre

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