« Pygmalion » fait partie de ces grandes pièces du répertoire pleines d’esprit et de finesse qu’on ne se lasse pas de redécouvrir. L’histoire d’Eliza Doolittle, petite marchande des rues qu’un célèbre professeur de phonétique prend le pari de transformer en duchesse, ne revêt pas tout à fait les couleurs du conte de fées ; et pourtant, il en a l’apparence.
C’est cette réflexion sur les apparences trompeuses qui m’a inspiré l’idée de transposer la pièce dans les années 50, époque glamour par excellence où les Grace Kelly, Marilyn Monroe et autres Lana Turner illuminaient de leur beauté films et magazines et faisaient rêver les spectateurs du monde entier.
Mais derrière l’icône se cachait la femme, derrière la star fabriquée palpitait le coeur d’un être humain dont on faisait un produit…
C’est pourquoi la transformation d’Eliza Doolittle façonnée par le professeur Higgins, qui n’est pas sans rappeler ces destins de femmes, se déroule ici dans un univers cinématographique en « Technicolor ».
Pour cette comédie brillante qui inspira la célèbre comédie musicale « My Fair Lady », quelques chansons et pas de danse, en clin d’oeil à l’âge d’or du cinéma hollywoodien des années 50, viennent agrémenter avec fantaisie cette escale ludique et spirituelle qui fait encore écho aujourd’hui.
Pygmalion de Bernard Shaw
Traduction et Adaptation Stéphane Laporte
Mise en scène Ned Grujic
Assistante à la mise en scène : Sonia Sariel Décors : Danièle Rozier
Costumes : Virginie Houdinière – Lumières : Antonio De Carvalho
Musique : Raphaël Sanchez – Maquillages et coiffures : Solange Beauvineau
Réalisation vidéo : Sylvain Le Crom et Guillaume Carrier
Avec Lorie Pester, Sonia Vollereaux, Benjamin Egner, Jean-Marie Lecoq, Philippe Colin, Claire Mirande, Emmanuel Suarez, Cécile BeaudouxThéâtre 14
Du 12 janvier au 27 février 2016
mardi, vendredi et samedi à 20h30
mercredi et jeudi à 19h00
matinée samedi à 16h00
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