À l’automne 2011, les fils de Jean Vilar, Stéphane et Christophe, nous ont confié deux boîtes cartonnées où leur mère, née Andrée Schlegel, avait conservé la correspondance d’une vie. La découverte de ces documents fut passionnante et cette année anniversaire est une belle
occasion de les rendre publics. La distinction entre le domaine des sentiments et la partie intellectuelle – la réflexion de Vilar sur son art – fut immédiate en vue d’une lecture dans le cadre des manifestations de ce centenaire. Denis Podalydès s’est vite déclaré enthousiaste pour porter cette voix qui lui est si proche. Pour cette soirée exceptionnelle, il fera entendre la tension, la vertu, la détermination de Vilar. À travers cet ardent monologue, adressé à une épouse ô combien choisie, on verra que, de 1941 à 1971, les principes d’artiste et de citoyen de Vilar ne faibliront jamais malgré les coups de cafard, les agacements, les colères. En parcourant ces lettres, on suit la construction d’un destin dans lequel le théâtre n’est pas une fin mais un moyen d’agir sur le monde. Jacques Téphany, directeur de la Maison Jean Vilar à Avignon.
Denis Podalydès
Vilar ou la ligne droite
Création à Chaillot
Extraits de la correspondance de Jean à Andrée Vilar (1941-1971)
Lus par Denis Podalydès de la Comédie-Française
Production Théâtre National de Chaillot en accord avec l’Association Jean Vilar (Maison
Jean Vilar – Avignon)
Texte disponible dans Les Cahiers Jean Vilar, n° 112 et 113 / www.maisonjeanvilar.org
Durée 50 minutes
Salle Jean Vilar
31 octobre 2012, 20h30
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