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Phèdre, comme un puzzle dont il manque des pièces…

Agenda, Décevant, Ivry, Les critiques, Théâtre

Marie-Sohna Condé photo Alain Richard

De Phèdre, on connaît surtout la pièce de Racine, mais il y a aussi la version poétique de Sénèque qu’a choisi de mettre en scène à Ivry, Elisabeth Chailloux.

Un décor rouge sang, une terre de cendres, l’espace scénique conçu par Yves Collet est magnifique et traduit parfaitement l’esprit du texte de Sénèque. Derrière une belle toile peinte, on peut y voir une peinture rupestre ou une fresque, Hippolyte (Thomas Durand) s’agite. Phèdre (Marie Payen) déclare à sa nourrice qu’elle brûle d’amour pour lui. « Son amour était monstrueux, le tien est pervers » lui dit la nourrice (excellente prestation de Marie-Sohna Condé).

Thomas Durand et Marie Payen photo Bellamy

Dans cette pièce où se jouent  plusieurs drames, le traitement politique n’est pas loin. Le texte de Sénèque est saisissant et terriblement d’actualité. « Le pouvoir fait désirer l’impossible », « Les gens, que savent-t-ils de la vérité ?Ils acclament des bandits ». Seulement ce texte bien traduit par Florence Dupont, aux consonances modernes, ne résonne pas tout le temps sur scène. Cela manque parfois de tension dramatique et de moments enflammés. On reste souvent extérieur sans vraiment entrer dans le lyrisme de la langue et dans sa modernité. C’est dommage.  

Le jeu très inégal des comédiens ne tient pas la durée du spectacle. Par moment on se remet en scelle comme avec l’arrivée d’un Thésée titubant (Jean Boisserie). La fin est très morbide, on amène les restes du corps d’Hyppolyte. Le chœur et le messager se penchent sur ces morceaux de viande et tentent de reconstruire le corps, comme on se penche sur un puzzle dont il manque plusieurs pièces. On n’arrive pas vraiment à reconstituer les morceaux de la mise en scène d’Elisabeth Chailloux.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Phèdre de Sénèque

traduction Florence Dupont

mise en scène Elisabeth Chailloux

scénographie et lumière Yves Collet

costumes Agostino Cavalca

son Anita Praz

avec

Jean Boissery…………….. Thésée

Marie-Sohna Condé…………….. la nourrice

Matthieu Dessertine…………….. le messager

Thomas Durand…………….. Hippolyte

Sara Llorca…………….. le Choeur

Marie Payen…………….. Phèdre

Production Théâtre des Quartiers d’Ivry.

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Durée: 1h50

Théâtre des Quartiers d’Ivry

du 4 novembre au 1er décembre 2013

5 novembre 2013/par Stéphane Capron
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