À la lisière du monde rêvé et du monde réel, on trouve la Nichée, grande école fantôme où les enfants demeurent pour l’éternité. Dans la salle d’études — la plus calme, la plus blanche — plus noire que l’aile d’un corbeau, tel un loir sur un édredon, dort un surveillant le kilikiwi.
Dans le jardin, une ronde infinie prend possession d’Agnès, sainte parmi les saintes ; une enfant montre de temps en temps son sexe dans la petite cabane…
Jérôme, disgracieux, très grand au milieu des petits, est exclu, mais ne rêve que de rentrer dans la petite cabane. Ses soupirs répètent ce que dit son cœur, le prénom d’Agnès qu’il ne peut approcher. Cependant il possède la voiture transformable lui permettant certaines transactions. Léonard est un nouveau pensionnaire ; certaines de ses pensées lui causent de telles souffrances qu’il ne sait plus toujours où il est. La voiture transformable de Jérôme lui permettrait de se sauver des règles déchirantes du monde, son désir l’entraîne à la posséder par tous les moyens…
Trois contes, trois histoires concises, petites histoires sur lesquelles se pose une grande loupe qui met à jour l’historique des événements pour chaque individu.
Petits contes d’amour et d’obscurité de et mise en scène — Lazare
scénographie — Vincent Gadras
chorégraphie, assistante à la mise en scène — Marion Faure
avec Anne Baudoux, Laurent Cazanave, Julien Lacroix, Philippe Smith, Yohann Pisiou
Production
Vita Nova
Coproduction
Théâtre National de Bretagne / Rennes ; Théâtre Liberté / Toulon ; Le Granit / Scène nationale de Belfort : Théâtre des Bernardines / Marseille ; Comédie de Saint-Étienne ; Le Grand Théâtre de Loire-AtlantiqueAu 104 à Paris
07 juin > 16 juin 2016
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