Interprète hors pair, l’ex-égérie de Jan Fabre répond avec ce solo aux hommes de l’Odyssée. Sans paroles et dans la plus grande simplicité, elle danse toutes les femmes oubliées de cette épopée mythique.
« Pénélope attend, elle est aux prises avec le temps et le désir. Son mouvement est celui de l’inertie. » Vaste poème épique dans lequel la parole est confisquée principalement par les hommes, l’Odyssée est pourtant peuplée de femmes. C’est avec leur silence, et celui de la danse, que Lisbeth Gruwez répond à la profusion verbale des hommes du récit homérique. À leur désir de gloire et d’héroïsme ne semant que la discorde, elle oppose la réconciliation et l’engagement incarnés par l’autre figure centrale du poème : Pénélope. Dansée par Lisbeth Gruwez, cette autre quête initiatique prend la forme d’une spirale d’où jaillissent nymphes et sirènes, Calypso et Circé, et où la chorégraphe explore, par la variété de ses mouvements, les multiples facettes de la féminité.
Pénélope
Chorégraphie et interprétation Lisbeth Gruwez Composition Maarten Van Cauwenberghe Répétiteur Lucius Romeo-Fromm Création lumière Harry Cole Scénographie Marie Szersnovicz Costumes Myriam Van GuchtProduction KVS (Bruxelles) et Voetvolk vzw (Bruxelles) Soutien Communauté flamande ; Commission de la Communauté flamande
Festival de Marseille
16/06/18
17/06/18
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