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Aux Abbesses la danse de Kyle Abraham fait son cinéma

À la une, A voir, Danse, Les critiques, Paris
photo Steven Schreiber

photo Steven Schreiber

Le chorégraphe américain Kyle Abraham présente au Théâtres des Abbesses à Paris Pavement une pièce gorgée de musiques et de références.

Après des passages à la Maison de la Danse de Lyon ou au Festival de Marseille, Kyle Abraham s’offre sa première scène parisienne en cet automne. Encore inconnu par ici, il s’est taillé une belle réputation d’espoir aux États-Unis. Kyle a croisé à ses débuts Bill T Jones, a créé pour l‘Alvin Ailey American Dance Theater ( Another Night que l’on espère voir au prochain passage de la compagnie l’été prochain…). Il est facile de comprendre ce qui plaît dans son approche : sa danse est fluide, puisant au style hip hop comme au ballet, musicale aussi. Pavement en est un bon exemple.

Abraham a puisé dans plusieurs sources : The Soul of Black Folk le livre de référence de W.E.B. Du Bois sur l’aspiration des afro-américains à vivre dans un monde juste. Et, plus actuel, le film de John Singleton Boyz’n the Hood à propos des émeutes de Los Angeles au début des années 90. Il chorégraphie des « combats » sur le plateau, met en scène des conversations à bâtons rompus qui finissent en pas de deux, ose des portés à trois.

Pavement s’ouvre sur une image, deux hommes au sol, face contre terre, les mains dans le dos. Le chorégraphe reprendra cette séquence au final démultipliée avec les 7 interprètes. Le choix de la chanson, Someday we’ll all be free de Donny Hathaway n’est pas innocent. Au delà on pense également au mouvement Black Lives Matter qui secoue de nos jours la société américaine. Il y a dans ces moments une véritable force qui se dégage de Pavement dans la droite ligne des ballets engagés de Bill T Jones. Kyle Abraham pourtant ne passe jamais en force, préférant le plus souvent une gestuelle raffinée presque néo-classique avec des sauts et des ports de bras tout en élégance. Le spectacle y perd alors en force. Il n’en reste pas moins que Kyle Abraham est une bonne nouvelle pour la danse Outre-Atlantique.

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

Pavement
Chorégraphie Kyle Abraham
En collaboration avec Abraham.In.Motion
Dramaturge Charlotte Brathwaite
Conseiller artistique Alexandra Wells
Associé à la chorégraphie Matthew Baker
Costumes Kyle Abraham
Décors et lumières Dan Scully
Son Sam Crawford
Régisseur Dan Stearns
Administratrice de compagnie Hillary Kooistra
Directrice de répétition Tamisha Guy
Développement des publics Maritza Mosquera
Vidéos avec l’aimable autorisation de Chris Ivey
Musiques Jean-Sébastien Bach, Jacques Brel, Benjamin Britten, Antonio Caldara, Sam Cook, Colin Davis, Emmanuelle Haïm, Heather Harper, Donny Hathaway, Edward Howard, Concerto Köln, Philippe Jaroussky, le Cercle de l’Harmonie, Alan Lomax, Ensemble Matheus, Fred McDowell, Hudson Mohawke, Alva Noto, Jérémie Rhorer, Ryuichi Sakamoto, Carl Sigman, Jean-Christophe Spinosi, Antonio Vivaldi
Danseurs Kyle Abraham, Matthew Baker, William Briscoe, Vinson Fraley Jr., Tamisha Guy, Thomas House, Jeremy « Jae » Neal
La création et la présentation de Pavement est rendue possible grâce au soutien du National Endowment for the Arts en collaboration avec le New England Foundation for the Arts à travers le National Dance Project. Le soutien principal du
National Dance Project est financé par la Doris Duke Charitable Foundation et la Andrew W. Mellon Foundation. Avec
le soutien supplémentaire de la Community Connections Fund of the MetLife Foundation.
Plus que jamais la danse noire américaine est métissée. Depuis qu’elle est sortie de la ségrégation culturelle grâce à ses aînés — Alvin Ailey, Bill T. Jones — une nouvelle génération a pris la route et multiplié les points de contact, souvent vers l’Afrique.
Durée: 1h

Théâtre des Abbesses
Du 11 au 15 octobre 2016

12 octobre 2016/par Philippe Noisette
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