Patrick Besson est un voyou, un vaurien, un moins que rien. Croate ; il soutient les génocidaires serbes ; communiste, il écrit dans « Le Figaro» ; Dandy raffiné, il écrit une pièce sur les amours de Verlaine et Rimbaud dont la crudité a presque réussi à me faire rougir, et je ne suis pas Christine Boutin (Berk !).
Voilà donc un bon moment qu’il tourne autour du théâtre. Je l’ai d’ailleurs connu sous les auspices de la Comédie-Française qui avait eu à l’époque, la malencontreuse idée d’éditer un journal pour lequel Patrick Besson était chargé de recueillir les propos des metteurs en scène plus ou moins improbables (dont moi).
Il est depuis devenu un véritable journaliste, à côté d’un romancier éblouissant, et n’hésite pas à faire paraître chaque semaine un éditorial dont l’humour, le panache, la sensibilité et l’ahurissante mauvaise foi enchantent les lecteurs du « Point ».
Les temps sont venus d’offrir aux spectateurs de théâtre un échantillon de ces textes, soigneusement
sélectionnés par l’auteur, et de se mettre à l’épreuve des planches ; de les faire endosser par son complice de longue date, Philippe Etesse, qui se trouve être aussi le mien. Association de malfaiteurs pour donner chair aux mots et les faire danser sur scène. Note d’intention de Patrice Kerbrat
Poivre et sel
texte Patrick Besson
mise en scène Patrice Kerbrat
avec Philippe EtesseThéâtre Les Déchargeurs
15 septembre au 07 novembre 2015
19h30 du mardi au samedi
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