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Les Paradis artificiels de Dairakudakan

À la une, A voir, Danse, Les critiques, Paris

photo Hiroyuki Kawashima

A la Maison de la Culture du Japon à Paris Akaji Maro met en scène un Paradise à la folie douce. Et célèbre avec panache les 45 ans de sa compagnie Dairakudakan.

Dans le petit ouvrage passionnant qui accompagne la venue d’Akaji Maro à Paris le chorégraphe japonais raconte simplement ce qui a pu le motiver à créer sa compagnie Dairakudakan en 1972 : « c’est la notion de « chaque danseur est une école ». Mon principe c’est de ne refuser personne et de ne courir après personne » résume Akaji Maro. 45 ans après la création de sa troupe qui a révélé des danseurs comme Ko Murobushi, Ushio Amagatsu ou Carlotta Ikeda, Dairakudakan est encore sur tous les fronts.

En cet automne la compagnie reprend son magnifique Crazy Camel hommage aux Kimpun shows et vient de créer Paradise. Pour ce dernier Akaji Maro réunit une vingtaine d’interprètes et s’offre une bande-son arty signée Jeff Mills et Keisuke Doi. Paradise s’ouvre sur une vision troublante : les danseurs enchaînés à un arbre, Akaji Maro lui-même dans une robe verte. Plus encore qu’une célébration du paradis et de l’enfer, cette chorégraphie interpelle l’humain. « Je pense que la Nature regarde notre bêtise avec détachement et attend que l’on disparaisse » lâche Akaji Maro avec son ironie mordante.

Comme souvent dans le butô le spectacle se compose d’une série de tableaux : Les gémissements de la forêt, Inhumation céleste. Ce n’est pas faire injure aux solistes présents sur le plateau de dire d’Akaji Maro qu’il transcende les scènes par sa seule présence. Son final est un sommet. On reste un peu dubitatif par contre sur ce moment « disco » avec rolers et perruques colorées intitulé Club Paradise. Dans une simple scénographie blanche parfois rehaussée de projections de jungle ce ballet des ombres fait son petit effet. Akaji Maro dit de son butô qu’il est cubiste : « c‘est une danse insaisissable et absurde qui peut être ressentie de plusieurs façons, selon le regard du spectateur. S’il y a 100 personnes dans le public, j’espère qu’il y aura cent visions du même spectacle« . Picasso aurait sans doute adoré Akaji Maro. Tout comme nous.

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

Paradise conception Akaji Maro jusqu’au 9 décembre Maison de la Culture du Japon à Paris
www.mcjp.fr
Crazy Camel conception Akaji Maro les 15 et 16 décembre Maison de la Musique de Nanterre

Akaji Maro Danser avec l’invisible entretiens avec Aya Soejima Riveneuve/ Archimbaud Editeur (12 euros)

1 décembre 2017/par Philippe Noisette
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