Vous le connaissez, vous, Norbert Glanzberg ? Et “Padam padam”, “Les grands boulevards”, “Mon manège à moi” ou… “Ça, c’est de la musique!” ? Alors là, oui, tout de suite, cet air qui vous vient aux lèvres… Eh bien c’est du Glanzberg ! Cet inconnu de génie, déclaré par Goebbels : “artiste juif dégénéré”, réfugié en France à la fin des années trente, compositeur aussi prolifique qu’inspiré, a écrit la musique de dizaines de monuments de la chanson française… pour Piaf, Dalida et Montand – mais aussi Etienne Daho, Arthur H et Catherine Ringer. Son répertoire puise dans la verve des plus grands paroliers, de Pierre Delanoë à Michel Rivgauche, de Jean Constantin à Jacques Plante : un voyage étourdissant dans la bande originale des années 40-50… qui donne l’irrésistible envie de faire revivre ces airs qui tournent encore dans nos têtes! Et que les moins de vingt ans ne demandent qu’à connaître. Ses chansons sont autant de bulles d’oxygène, de pieds de nez malicieux et poétiques à la bêtise et à l’intolérance, dignes d’un homme à l’esprit acéré et à l’humour ravageur ! Note d’intention d’Isabelle Georges et Josette Milgram.
Padam, padam
Isabelle Georges Chant & danse
Frederik Steenbrink Piano & chant
Jérôme Sarfati Contrebasse & piano
Édouard Pennes Guitare manouche
Cyrille Lehn Arrangements
Fred Millot Lumières
Théâtre La Bruyère
Du 28 juillet au 11 septembre 2010
Représentations du mercredi au samedi à 20h30
Tarifs : 30, 24 et 10 euros
5 rue La Bruyère 75009 Paris
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !