Le « Baleinié », c’est le dictionnaire des tracas que Jean-Claude Leguay, Christine Murillo et Grégoire Œstermann ont écrit. « Oxu » c’est un mot du « Baleinié ». C’est l’ « objet qu’on vient de retrouver et qu’on reperd aussitôt » et c’est aussi le titre du spectacle. « Oxu » recrée une séance du « Baleinié ». « Oxu », c’est 81 peaufinages de définitions, 56 recherches de mots, 3 instruments à vent, 3 guitares, 2 chansons, 2 skis, 1 lustre, 1 film, 13 tranches de vie, 3 acteurs, des rythmes et du carton. Pourquoi « Oxu » ? Parce que « souffrir avec précision, c’est mieux savoir vivre mal». Après avoir écrit un premier spectacle « Xu », les 3 comédiens ont présenté l’année dernière une nouvelle version de leur vocabulaire enrichi: « Oxu » au théâtre du Rond-Point. Dans la veine des collectifs littéraires, comme l’Oulipo, le « Baleinié » joue avec les mots et avec la langue. Il faut parfois se forcer pour rentrer dans cet univers. C’est quelque fois pénible, alors on oublie le texte, on ne cherche plus de signification, et on se laisse bercer par le jeu excellent des trois comédiens qui cette saison enchainent les succès. Christine Murillo vient de terminer « Les nouvelles brèves de comptoir » – avant une grande tournée. Et Grégoire Oesterman vient de rendre son sostume de Docteur Rank dans la Maison de Poupée (version Martinelli). Les acteurs font passer la pilule d’un spectacle qui parfoit part dans des délires difficiles à suivre.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !