À la mort d’Œdipe, Étéocle et Polynice héritent du royaume de Thèbes à condition d’y régner en alternance. Au moment où Étéocle doit donner le pouvoir à son frère, il refuse et Polynice lève une armée. Ils s’entretueront. Créon, leur oncle aux manœuvres de la cité, rend alors son premier arbitrage : honorer la mémoire d’Étéocle et laisser Polynice sans sépulture. Antigone n’accepte pas. Au-delà du jugement social, son frère a droit à la dignité et elle fera tout pour lui rendre son honneur en un geste : éparpiller la poussière sur son corps gisant. C’est pourquoi ce texte-symbole a rencontré si fortement les questionnements des acteurs-détenus du centre pénitentiaire « qui ont profondément compris cette idée qu’un homme reste un homme, quoi qu’il ait fait ».
Antigone
Avec les participants de l’atelier théâtre Gryne, Jacques, Jean-Michel, Mourad, Paulu Andria, Pierrick, Redwane, YoucefTexte Sophocle
Traduction Florence Dupont
Ateliers de création théâtrale dirigés par Olivier Py, Enzo VerdetProduction Festival d’Avignon
Avec le soutien de la Fondation M6, du Fonds interministériel de prévention de la délinquance / Ministère de l’Intérieur
Durée : 1hFestival d’Avignon 2018
La Scierie
Les représentations d’Antigone sont conditionnées aux autorisations de sortie délivrées, quelques jours avant, par l’autorité judiciaire. Dans le cas où les représentations ne pourraient avoir lieu, les spectateurs en seraient personnellement prévenus.
Du 18 au 20 juillet à 11h et 15h
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