Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Olivier Py: "L'Etat doit prendre ses responsabilités pour l'édition 2015"

Festival d'Avignon, Théâtre

photo Stéphane CAPRON

Voici l’heure du bilan pour le 68ème festival d’Avignon, le premier dirigé par Olivier PY. Avec trois journées de grève suite au mouvement des intermittents, et douze spectacles qui n’ont pas été joués,  le Festival a perdu 300 000 euros de recettes qu’il faudra combler l’année prochaine. Un festival raccourci ? Moins de propositions artistiques ? Moins de spectacles pour le jeune public ? Moins d’action sociale dans les quartiers ? Les arbitrages se feront à la rentrée avec le Conseil d’Administration. « Il faut que l’État prenne ses responsabilités et assume ou pas un festival de quinze jours l’année prochaine ou l’abandon de la part de productions » a exprimé Olivier Py dans sa conférence de presse de bilan. Le taux de fréquentation n’est pas si mauvais: 80% avec un bon dernier week-end. Le Festival d’Avignon a tout de même évité le pire : un blocage complet, ce qui aurait été dramatique pour sa survie.

Artistiquement, cette édition n’a pas toujours soulevé un enthousiasme débordant surtout pour les productions françaises très classiques dans leur esthétique. Le souffle est venu de l’étranger avec le merveilleux Mahabharata japonais, un cabaret de chansons égyptiennes, ou  « Archive » le spectacle choc de l’israélien Arcadi Zaides qui a apporté un témoignage poignant sur le conflit israélite-palestinien.

Ce festival « n’a pas été simple, mais il a été beau » a clamé un peu fatigué tout de même Olivier Py, heureux que l’utopie et la politique se soit installés à Avignon en donnant un belle image du monde. « Nous avons agrandi notre conscience du Monde, les prises de paroles ont respecté la démocratie et je suis très heureux qu’il n’y ait pas eu de débordements » a ajouté Olivier Py en rendant un hommage appuyé aux spectateurs locaux et aux équipes du Festival.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

26 juillet 2014/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Tout sur la saison 2017/2018 du Théâtre de la Ville
10 visages pour l’Odyssée 2019 du Festival d’Avignon
Le Festival d’Avignon 2018 sous le signe du genre, de la trans-identité et de la transsexualité
Les dieux grecs Eros et Thanatos invités du Festival d’Avignon 2020 !
Olivier Py crée Hamlet à l'impératif au Festival d'Avignon 2021 Au Jardin Ceccano, Hamlet philosophe
Orlando: le coup de griffe politique d’Olivier Py
Festival d’Avignon 2021 : une 75e édition pour « se souvenir de l’avenir »
Audrey Azoulay: « La République est fière du Festival d’Avignon »
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut