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Olivier Letellier : « S’adresser à la jeunesse est un projet politique »

Actu, Les interviews, Paris, Théâtre
Olivier Letellier
Olivier Letellier

Photo Christophe Raynaud de Lage

Une nouvelle identité graphique, une création Le Théorème du Pissenlit en février, les parcours de lecture à voix haute KiLLT (Ki Lira Le Texte) en tournée, le metteur en scène Olivier Letellier, qui dirige depuis septembre 2022 Les Tréteaux de France, souhaite que le CDN itinérant de France aille à la rencontre de la jeunesse.

« Depuis plus de vingt ans, je porte l’ambition d’un théâtre dans lequel les plus jeunes s’identifient et les plus grands se retrouvent. Un théâtre contemporain qui vise à émouvoir, à stimuler la réflexion et à nourrir les échanges intergénérationnels » explique Olivier Letellier, le nouveau directeur des Tréteaux de France, qui a succédé à Robin Renucci. Les Tréteaux de France ont repris le répertoire de la compagnie Le Théâtre du Phare et proposent pour la saison 2022-2023 plus de 300 représentations de neuf spectacles en tournée. Le nouveau projet des Tréteaux de France intègre la présence forte d’auteurs et d’autrices tels que Catherine Verlaguet, Antonio Carmona, Yann Verburgh, Simon Grangeat, Marjorie Fabre.

Les Tréteaux de France est le seul Centre Dramatique National de France itinérant. « L’itinérance pour aller à la rencontre de tous les publics, inventer des projets pour amener le théâtre là où il n’est pas, c’est ce qui m’anime » poursuit le metteur en scène. « Le territoire national est maillé d’un très grand nombre de structures culturelles, dans tous les secteurs et disciplines artistiques. Cependant il subsiste des zones faiblement équipées et ils subsistent donc de grandes inégalités d’accès aux œuvres selon les territoires. Y remédier autant que possible est la mission du centre dramatique national itinérant ».

Les Tréteaux de France vont poursuivre leur implication dans tous les dispositifs d’Éducation Artistique et Culturelle ; ces rencontres préparent LA rencontre entre l’œuvre et le spectateur. Ce ne sont ni des ateliers d’initiation, ni une pratique amateure. Ces temps seront préparés et pensés autour de trois axes : voir, faire et analyser. Ils seront conçus en lien avec les artistes et portés par des artistes, des pédagogues et des médiateurs formés.

Olivier Letellier a imaginé les projets de création in situ 4 x 4 et conçu les parcours de lecture à voix haute KiLLT (Ki Lira Le Texte), à destination des écoles élémentaires et des collèges . « C’est à l’école que je dois ma première émotion de théâtre. C’est au collège que j’ai vécu mon premier choc artistique, celui qui m’a donné l’envie de voir, puis de créer des spectacles. C’est une des missions du service public de permettre le développement des langages artistiques qui provoqueront chez chacun l’émotion puissante de la rencontre avec l’œuvre. Me consacrer à la création pour l’enfance et la jeunesse est un choix politique. Mon expérience m’a appris qu’une salle remplie par un public scolaire n’est pas une salle classique et que les représentations tout public sont toujours des temps de partages intergénérationnels riches. Face à nous, ce sont la plupart du temps de nouveaux spectateurs. Ils viennent de cultures, de confessions, de milieux sociaux différents. Pourtant ils sont là, ensemble, petits et accompagnants, à vibrer au même moment, à rire, à avoir peur, à se questionner simultanément sur les mêmes choses. Ils font l’expérience de l’émotion décuplée parce que collective ».

Olivier Letellier répète en ce moment Le théorème du pissenlit de Yann Verburgh, créé en février à La Filature de Mulhouse. Alertés par les questions de liberté, d’union et de désobéissance, Olivier Letellier et Yann Verburgh sont convaincus qu’un geste poétique peut engendrer d’incroyables conséquences politiques. L’histoire qu’ils façonnent met en rapport les objets manufacturés et le conditionnement des imaginaires. Portant le récit en chœur et en corps, quatre comédien·nes et un diaboliste convient directement le spectateur à imaginer un ailleurs. D’une voix, ils affirment qu’une simple parole peut être révolutionnaire.

 

14 janvier 2023/par Dossier de presse
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