En relisant de près le Meilleur des mondes de Huxley, nous avons découvert que le titre anglais correspond à une citation de la Tempête. Comme il arrive souvent lors de notre phase d’études, nous avons suivi cette piste et en relisant la dernière pièce de Shakespeare, nous avons relevé une série de coïncidences étonnantes, en lien avec le parcours de recherche que nous avons lancé depuis environ un an. À tel point que nous avons décidé de choisir la Tempête comme « bruit de fond » pour la construction dramaturgique de Nella Tempesta.
« Et maintenant que va-t-il se passer ? » C’est la question qui clôt le précédent spectacle de Motus, Alexis Une tragédie grecque, recherche sur les traces d’Antigone dans le monde contemporain. Sur scène, Alexandra Sarantopoulou, affirme que, selon elle, la clé de la réponse est dans une phrase écrite par des jeunes sur un mur d’Athènes : NOUS VENONS DU FUTUR
Ce qui s’est passé en Grèce et en Afrique du nord révèle ce que bon nombre d’utopistes et d’auteurs de science-fiction n’avaient pas évalué avec lucidité, la présence d’une masse étendue et critique de jeunes, souvent instruits, qui décident de se réveiller et de déplacer l’axe, de se placer hors des coordonnées préétablies.
Ils se placent dans le futur, parce qu’ils sont le futur, un futur tel que Aldous Huxley et George Orwell avaient peint de couleurs sombres, mais qui réserve peut-être quelques surprises ?
Nella Tempesta
conception et mise en scène — Enrico Casagrande et Daniela Nicolò
dramaturgie — Daniela Nicolò
son et vidéo — Andrea Gallo, Alessio Spirli (Aqua Micans Group)
assistant à la mise en scène — Nerina Cocchi
avec Silvia Calderoni, Glen Çaçi, Ilenia Caleo, Fortunato Leccese, Paola Stella MinniSerreau
Théâtre National de Bretagne
salle Serreau
Mettre en Scène coproduction
mercredi 20 au samedi 23 novembre 2013
spectacle en italien surtitré en français
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