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Les corps d’ombre et de lumière de Mette Ingvarsten

À la une, A voir, Danse, Les critiques, Paris

photo Marc Domage

Dans Moving in concert, la nouvelle pièce de la chorégraphe danoise Mette Ingvartsen, neuf interprètes munis d’un bâton électroluminescent se livrent à un peu plus d’une heure d’errance abstraite pour décrire l’interconnexion entre les êtres. Pas déplaisant à regarder mais sans véritable intérêt.

Dans une pénombre ténue, c’est à un long mouvement ininterrompu que s’adonnent les danseurs de Moving in concert, ensemble comme l’indique le titre de la pièce, tous uniforme, ou presque, puisque hommes et femmes portent un même justaucorps unisexe qui les inscrit dans la très chic lignée de la post modern dance. Ils marchent, se déplacent et interagissent, hasardement qu’en apparence, se retrouvent à de fortuits points de rencontres pour répéter à deux, quatre ou tous ensemble le même geste parallèlement. Réunis dans un espace minimal duquel ils ne peuvent sortir et soumis au temps qui passe matérialisé par une épaisse et bruyante poudre noire qui s’écoule d’un silo suspendu dans les cintres, ils demeurent mobiles mais aliénés. Ils tiennent tous à la main un tube de néon qui change de couleur dont ils ne se sépareront jamais au point de ne faire plus qu’un avec. L’objet cherche à décrire notre assujettissement volontaire et quotidien aux machines, aux écrans.

Dans un tableau peu vigoureux et même assez soporifique, le flux des corps et des LED suivent lentement, sommairement, des lignes, des diagonales, des rondes, des suites cycliques. Manipulés et mis bout à bout, ces barres lumineuses figurent des formes de géométrie euclidienne type cercle, triangle, rectangle, polygone. Ces structures toujours mouvantes s’enchâssent parfois. Tout traduit l’ordre et interroge l’unité. Le geste d’abord trop étale se déploie de manière plus fiévreuse en toute fin de parcours lorsque les danseurs s’isolent et s’abandonnent à un même mouvement giratoire qui semble infini.

Invitée pour la sixième fois depuis 2010 au festival d’automne, Mette Ingvartsen élabore une danse à la fois physique et plastique, dans la mesure où l’intérêt de l’artiste se focalise aussi bien sur les corps en mouvements que sur les environnements qui les modifient. 7 pleasures et 21 pornographies, deux spectacles appartenant à la série intitulée Red Pieces en référence au quartier rouge d’ Amsterdam, cartographiaient l’hyper-sexualisation grandissante dans nos sociétés. Ici, la chorégraphe explore comment la technologie influence nos êtres. Le sujet moins organique et extatique laisse froid, d’autant plus que son traitement est plutôt mince en proposition.

Moving in Concert
Conception et chorégraphie, Mette Ingvartsen
Avec Bruno Freire, Elias Girod, Hanna Hedman, Gemma Higginbotham, Armin Hokmi, Dolores Hulan, Jacob Ingram-Dood, Anni Koskinen, Calixto Neto, Norbert Pape, Anna Persson, Manon Santkin
Dramaturgie, Bojana Cvejić
Son, Peter Lenaerts
Lumières, Minna Tiikkainen
Costumes, Jennifer Defays
Décor, Mette Ingvartsen, Minna Tiikkainen
Directeur Technique, Hans Meijer
Assistant chorégraphe, Christine De Smedt
Assistants de production, Manon Haase, Joey Ng
Fascia Training, Anja Röttgerkamp
Prduction, Kerstin Schroth
Production Great Investment vzw
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction Kaaitheater (Bruxelles) ; NEXT festival / Kunstencentrum BUDA (Courtrai) ; Dansehallerne (Copenhague) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; PACT Zollverein (Essen) ; Julidans (Amsterdam) ; Schouwburg (Rotterdam) ; Les Hivernales – CDCN (Avignon) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Kustenwerkplaats Pianofabriek (Bruxelles), du STUK Arts Center (Leuven) et de The Flemish Authorities & The Danish Arts Council Spectacle créé le 3 octobre 2019 au Kaaitheater (Bruxelles).

Durée estimée : 1h30

Festival d’Automne
Centre Pompidou
6 au 9 Novembre 2019

8 novembre 2019/par Christophe Candoni
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