Confrontant la scène chorégraphique contemporaine internationale de Lili reynaud Dewar, à Maria Hassabi au riche patrimoine constitué par VIDEODANSE : Cecilia Bengolea, Julien Creuzet, Anna Halprin ou Juliana Huxtable pour ne citer qu’eux, MOVE pose, entre autres, la question de la danse comme pratique de résistance et aborde la question du genre et de l’identité. Le corps dit tout. Avec ses performances, Hannah Black dénonce les ségrégations de race ou de classe, Liz Magic Laser, de son côté, apporte une vue critique sur les codes du discours public tandis que Paul Maheke reformule les représentations du corps queer et que Frédéric Nauczyciel relie les ghettos noirs de Baltimore à la périphérie parisienne… N’oublions pas de citer également la performance Dance of Darkness avec Boychild et Jack Halberstram.
Au cours de plusieurs rencontres, PAROLE, d’autres points de vue comme autant de contributions multiples sont encore apportés par différentes personnalités qui déconstruisent des stéréotypes et font de la danse un outil de guérison, Laetitia Badaut Haussmann, et de reconnaissance de soi comme de l’autre.
De son côté, Philippe Mangeot repense « le traité des passions » et questionne à ce sujet, Paul B. Preciado et le chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro.
MOVE investit pour la deuxième année consécutive les niveaux 0 et -1 du Centre Pompidou, du 7 au 24 juin.
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