Le Caravage (1571-1610) se confesse et revit sous les yeux du spectateur toute son existence : l’enfance dans le petit bourg lombard, l’approche de la peinture, les premiers ennuis avec la justice, la fuite à Rome avec l’espoir de faire fortune. Là le jeune Michelangelo, avec quelques tableaux d’une puissance, d’une violence et d’un érotisme jamais vus, révolutionne la peinture et connaît la gloire : les princes le courtisent, les cardinaux le protègent et en peu de temps il devient le peintre officiel de l’Église. Mais voilà : il est de caractère violent et asocial. C’est un rebelle : il refuse tout compromis, toute facilité, toute situation confortable que lui assurerait son talent. Son mode de vie est une provocation constante, ses œuvres un affront perpétuel à la morale : il aime les femmes et les hommes, il prend comme modèles des prostituées et des voyous, il est toujours prêt à sortir son épée… Très vite, les procès à son encontre se multiplient, il passe de longues périodes en prison, il sent le goût amer du déclin et de la misère. Il commet un homicide et il est condamné à mort. Il s’enfuit et erre entre Naples, Malte, la Sicile… Il meurt mystérieusement sur une plage au nord de Rome : il n’a pas encore quarante ans. Le récit, vif et palpitant, distrait avec son ironie ; donne à réfléchir par sa perspicacité ; émeut le plus souvent, car Le Caravage y dévoile ses pensées les plus intimes et ses angoisses les plus profondes. Il ouvre son cœur et montre la partie la plus sombre de son âme. Note d’intention d’après dossier de presse.
« Moi, Caravage » – Autoportrait en clair-obscur pour comédien et soprano
d’après le roman de Dominique FERNANDEZ de l’Académie Française – « La Course à l’abîme » – Editions Grasset
de Cesare CAPITANI
Mise en scène : Stanislas GRASSIAN
Avec Cesare CAPITANI et Martine MIDOUX
Durée: 1h15Lucernaire
Du 11 janvier 2017 au 12 mars 2017
A 18h30 du mardi au samedi et le dimanche à 16h
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