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Michel Vinaver : « J’avais Shakespeare dans la tête en écrivant Boulevard Bettencourt »

À la une, Théâtre, Villeurbanne
Michel Vinaver et Christian Schiaretti © Michel Cavalca

Michel Vinaver et Christian Schiaretti © Michel Cavalca

C’est l’une des pièces les plus attendues de cette saison : « Boulevard Bettencourt ou une histoire de France ». Michel Vinaver a écrit un texte choral dans lequel on retrouve ses thèmes favoris, l’entreprise, la politique, la shoah. Un terrain de jeu extraordinaire où l’on pénètre dans les coulisses du pouvoir où l’on croise les courtisans, les politiques. Michel Vinaver a écrit une grande pièce onirique, un peu sur le mode des tragédies grecques, pour faire de cette affaire Bettencourt, une histoire universelle. Christian Schiretti assure la mise en scène avec une distribution éblouissante. Rencontre avec Michel Vinaver à l’issue de la première au TNP de Villeurbanne.

Est-ce que vous l’aviez imaginé comme cela votre pièce ?

Je ne l’ai pas imaginée du tout. Je ne suis pas un auteur qui voit ce qu’il écrit. J’entends. En revanche il m’arrive lors des premières de me dire « là ce n’est pas possible ! ». Aujourd’hui c’est un jour béni. Je me suis senti en accord avec toutes les options de Christian Schiaretti pour ce qui est du décor, du mouvement des personnages, des relations entre eux, de la gravité mêlée à la frivolité, de l’effusion comique qui vient en composition avec la gravité du propos.

Cette pièce est écrite comme une composition entre 30 mouvements, et sur scène le puzzle se reconstruit autour de cette famille

C’est une composition qui s’est faite sans plan et sans intention. Elle s’est engendrée à partir de l’hétérogénéité du matériau. Il fallait créer sans arrêt des tensions et des ruptures. Le défi était que ces ruptures n’engendrent ni le chaos ni la monotonie. Il y a comme un mélange entre ce que serait la musique symphonique avec un très grand orchestre et des solos, des duos.

Tous les personnages nous sont proches, vous racontez une partie de l’histoire de France de la moitié du 20ème siècle

Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est la notoriété de Liane Bettencourt qui me permet de ne pas raconter l’histoire. Je fais surgir l’histoire à partir d’épisodes et de moments dont certains sont dans toutes les mémoires. Et ceux qui sont inconnus viennent s’intégrer dans notre mémoire commune. C’est le côté dansant de la pièce qui a été relayée par la mise en scène.

Shakespeare écrivait des pièces d’actualité sur son époque, c’est un peu le cas de Boulevard Bettencourt ?

Vous me faites un grand éloge de trouver une liaison par delà les siècles avec Shakespeare. C’est vrai que je l’avais dans la tête. Notamment la coexistence entre ce qui est trivial et de ce qui est cosmique et romantique car il y a ici plusieurs histoires d’amour. Celle entre Bagnier et Liliane n’est pas une piètre liaison d’esprit. Il se passe quelque chose d’exceptionnel entre eux à partir de la transgression monumentale. Bagnier c’est une transgression vivante et Liliane a sauté toutes les barrières.

Il y a dans cette pièce, les thèmes qui ont traversé votre œuvre, la politique, l’entreprise et la Shoah

Et aussi la mythologie. Pas seulement parce que  Françoise Bettencourt Meyers est mythologue. Son histoire avec sa mère recoupe les grandes histoires de la mythologie grecque. Il y a des fils qui relient la pièce aux contes et légendes de différents pays. L’affaire Bettencourt va happer des vérités universelles.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

20 janvier 2016/par Stéphane Capron
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