Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Michel Fau s’entiche de Roussin

Agenda, Paris, Théâtre

André Roussin est un cas dans le paysage du théâtre français. Il a été traduit dans toutes les langues et joué dans le monde entier. Celui que l’on appelait le « boulevardier romantique » a été interprété par les plus grands : Micheline Presle, Suzanne Flon, Pierre Fresnay, Elvire Popesco, Gaby Morlay, Pierre Blanchar, Pierre Dux, Sophie Desmarets, Bernard Blier, Jean Poiret, Mary Marquet, Fernand Ledoux, Ava Gardner, Jacques Sereys, Darry Cowl, Michel Galabru…

Adolescent, j’ai été fasciné par Un amour qui ne finit pas. Cette comédie reste à part dans l’oeuvre abondante et bigarrée de cet auteur avec une fantaisie sophistiquée mais aussi une certaine mélancolie.
Roussin nous raconte l’histoire de cet homme lunaire à la recherche de l’amour idéal qui veut aimer une femme pour lui seul, sans qu’elle participe à cet amour.
Ce héros curieux dit qu’il ne veut pas la prendre parce qu’il veut la garder. Il veut « entrer en amour comme d’autres entrent en religion », on songe à Paul Claudel.
Le propos est à la fois féroce et élégant, on songe à Beaumarchais.
Roussin expose les règles du jeu dans un prologue acidulé (comme dans un opéra baroque) puis la tragi-comédie se dessine et se termine par un épilogue insolent et drolatique tout en sublimant les quiproquos burlesques et les coups de théâtre métaphysiques.
L’auteur tord le cou à la comédie de boulevard et bouscule les repères du bonheur bourgeois. L’écriture apparemment légère devient inquiétante, on songe à Harold Pinter.
Aujourd’hui, le discours de Roussin sur l’amour platonique résonne étrangement et avec le temps la langue raffinée révèle une certaine poésie.
Les amants imaginaires dialoguent sans se voir, on songe à Pirandello.
Esthétiquement, il faut mettre en abîme le charme visuel des années 60 baigné dans la musique savante et précieuse d’Henri Sauguet.
Pour incarner ce texte, j’ai la chance d’être entouré de fortes personnalités sachant manier avec audace la dérision et capables d’affirmer la sensibilité à la fois pudique et ludique d’André Roussin. Note d’intention de Michel Fau

Un amour qui ne finit pas d’André Roussin
Mise en scène Michel Fau
Assisté de Damien Lefèvre
Avec
Léa Drucker………………………….Germaine
Pascale Arbillot………………………Juliette
Pierre Cassignard……………………Roger
Michel Fau…………………………………..Jean
Audrey Langle…………Blanche, Raymonde
Décor Bernard Fau – Costumes David Belugou
Lumière Joël Fabing – Maquillage Pascale Fau

Avant première au Théâtre Montansier de Versailles du 9 au 11 mai 2015
AU THÉÂTRE DE L’ŒUVRE
A PARTIR DU JEUDI 14 MAI 2015
21h du mardi au samedi
Matinées samedi à 18h et dimanche à 16h

22 juin 2015/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut