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Michel Fau : « Barillet et Gredy sont des auteurs classiques ! »

À la une, Les interviews, Paris, Théâtre
Catherine Frot et Michel Fau photo Marcel Hartmann

Catherine Frot et Michel Fau photo Marcel Hartmann

Ne boudez-vous pas votre plaisir. « Fleur de Cactus » de Barillet et Gredy dans la mise en scène de Michel Fau est une réussite. Avec à ses côtés, Catherine Frau et Cyril Eldin, le comédien redonne ses lettres de noblesse à un genre souvent désuet, et monté comme une vulgaire pochade. C’est tout l’inverse ici dans cette version. Michel Fau s’est d’abord attaché à faire ressortir l’acuité du texte qui engendre les situations burlesques et les quiproquos. Dans un décor qui nous renvoie aux grandes heures de « Au théâtre ce soir », ce spectacle est une petite merveille. Du théâtre divertissant et mené intelligemment. Rencontre avec Michel Fau dans sa loge du Théâtre Antoine.

L’année dernière Jeanne Herry avait recréé « L’Or et la Paille » cette saison vous mettez en scène une nouvelle version de « Fleur de Cactus ». Barillet et Gredy n’ont jamais été autant d’actualité !

Ce sont des auteurs qui traversent le temps. Ce sont presque des auteurs classiques. Ils ont été beaucoup joués de 1950 à 1990 avec de gros succès. Ils reviennent à la mode grâce à François Ozon, Jeanne Herry et maintenant ici au Théâtre Antoine. Les gens rient toujours, cela veut dire que le texte tient le coup.

Est-ce que ce sont des auteurs mythiques du théâtre ?

Absolument, c’est en voyant des pièces de Barrillet et Gredy dans les années 70 que j’ai eu envie de faire du théâtre. Ils sont mythiques et il ne faut pas oublier qu’ils ont été joués dans le monde entier par Lauren Bacall, Lana Turner, Ingrid Bergman, Liv Ullmann… On l’oublie et ça n’est pas pour rien. C’est un théâtre bien construit avec de très beaux rôles.

Tout est justement dans l’écriture des situations qui vont crescendo

C’est comme dans une tragédie. C’est une machine infernale qui se met en route. Et les héros sont submergés par la situation. Il y a aussi quelque chose d’infernal dans la scénographie avec ces quatre décors qui reviennent sans cesse. Les personnages sont survoltés et se mettent dans des situations extrêmes. Je pense que c’est cela le grand théâtre de boulevard. Dans ma bouche ce n’est pas péjoratif, c’est très noble.

On fait un voyage dans le temps, nous sommes à la fin des années 60

L’année de la création c’est 1964. On a voulu faire un clin d’œil dans les décors, les costumes et la musique. Cela créé un climat charmant, glamour, élégant et cela fait sortir le public de son quotidien.

Et des clins d’œil à « Au Théâtre ce soir » !

Je voulais que ce soit un hommage au grand théâtre de boulevard qui a bercé mon enfance avec cette émission de télé, mais aussi aux grandes tournées en région. Et je suis très heureux de faire ce projet ici au Théâtre Antoine, le théâtre dans lequel je venais voir les pièces de Barillet et Gredy dans mon enfance.

Propos recueillis par Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

21 octobre 2015/par Stéphane Capron
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