Michel Didym visé par une plainte pour viol

Michel Didym, le metteur en scène et ancien directeur du CDN La manufacture de Nancy est visé par une plainte pour viol. L’information a été révélée par France 3 Nancy, confirmée par le procureur de la République de Nancy qui a ouvert une enquête suite à la plainte de la victime. Le Ministère de la culture avait de son côté effectué un signalement à la justice. Michel Didym estime que son nom a été sali et assure « qu’il n’a pas été entendu par la justice et qu’il ne connait rien du dossier. »

« Je n’ai pas l’habitude de communiquer sur les affaires de mœurs […] je peux toutefois confirmer le dépôt d’une plainte contre Michel Didym pour viol et l’ouverture en conséquence d’une enquête ». François Pérain, le procureur de la République a confirmé l’information à la presse régionale. Tout en ajoutant « surtout lorsque l’affaire est ancienne », les faits se seraient déroulés avant 2013.

De son côté, le Ministère de la culture nous a confirmé avoir fait un signalement en parallèle de la plainte de la victime, au titre de l’article de 40 du code de procédure pénale. Depuis plusieurs mois, le Ministère de la culture multiplie les signalements auprès de la justice afin de prendre toute la mesure des violences sexistes et sexuelles dans le milieu culturel. Cette démarche a été engagée depuis 2017 dans le cadre d’une action en faveur de l’égalité et de la diversité, et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein de ses propres services et établissements et dans l’ensemble du champ des politiques culturelles.

En février 2019, Michel Didym avait été l’objet d’accusations via un tract distribué devant l’Opéra national de Lorraine de Nancy, devant la Manufacture et un cinéma de la ville. Le metteur en scène avait alors déposé plainte pour « dénonciation calomnieuse » contre X. Michel Didym nous a fait savoir par son entourage « qu’il a découvert la plainte pour viol et l’enquête instruite par le Parquet de Nancy par la presse, et qu’il n’a pas été entendu par la justice et qu’il ne connait rien du dossier. » Michel Didym estime que son nom a été sali « sur les bases d’un trac écœurant et diffamatoire distribué il y a trois ans devant l’Opéra. »