Ce festival a vu le jour en 2016 au sein de Mèq, le laboratoire de création numérique de hTh, dans l’intention d’inviter le public à explorer les frontières entre les arts numériques et les arts de la scène.
Pour cette nouvelle édition, nous avons souhaité mettre l’accent sur des productions maison, créées par ou en collaboration avec hTh. C’est ainsi que nous ferons, pour commencer, une immersion dans la création de Juan Navarro & Ignasi Duarte, No-one is an island, la nouvelle production hTh, véritable voyage dans un univers de réalité virtuelle initié par un enfant. Nous profiterons ensuite des dispositifs électroniques réactifs de A Few Seconds after Darkness, pièce créée par le N.U Collectif, qui a bénéficié de plusieurs périodes de travail à hTh et de l’appui de Mèq. Le collectif berlinois Transforma présentera Manu / Factory, une performance audiovisuelle sélectionnée par l’ENCAC pour être produite à Montpellier. L’ENCAC est un réseau européen de création audiovisuelle contemporaine auquel appartient hTh depuis deux ans, aux côtés du Lieu Unique (Nantes), d’Ars Electronica (Linz), Laboral (Asturies), Resonate, CTM Berlin, Mapping Festival, Avatar Québec, Elektra Montréal et Mutek Mexico. Nous présenterons également la proposition artistique choisie lors de l’appel à projets lancé par 3angled, réseau fondé par hTh avec Eufonic Festival (Tarragone) et Addaya Centre d’Art Contemporain (Baléares), qui propose des résidences artistiques de création numérique contemporaine au sein de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée. Braquage sonore, venu travailler avec les outils du laboratoire Mèq, présentera quant à lui son nouveau concert.
Cette année, nous avons également passé commande auprès de l’artiste sonore franco-australienne Julia Drouhin, et auprès d’Alan Warburton, déjà connu à Montpellier pour avoir présenté une création en 2016, et qui proposera cette fois une compilation d’images de synthèse.
Nous aurons également la chance de revisiter le travail de la visionnaire Annie Abrahams, qui viendra en parler elle-même. ArtFX, la très renommée école d’effets spéciaux et d’animation 3D de Montpellier, nous fera découvrir les meilleurs travaux de ses étudiants. Nous écouterons l’hypnotique graphisme vectoriel de Derek Holzer, qui dirigera par ailleurs un atelier de création d’objets sonores. Nous assisterons à l’incroyable performance audiovisuelle sous forme de visualisation de données imaginée par le musicien grec Novi_sad et l’artiste multimédia japonais Ryoichi Kurokawa, qui revient à Montpellier après son inénarrable show de 2015. Le Canadien Martin Messier reviendra lui aussi dans notre théâtre après l’avoir quasiment fait imploser l’an dernier ; il sera cette fois accompagné par Anne Thériault pour nous présenter Con grazia, son ode chorégraphique dévastatrice.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Robert Henke, sous le pseudonyme de Monolake, étendard de la musique électronique dansante la plus osée de ces vingt dernières années, nous fera vibrer avec un live spécial, en stéréo surround. Nous danserons jusqu’au bout de la soirée avec la viennoise Susanne Kirchmyr, plus connue sous le nom d’Electric Indigo. Adeline Rosenstein et Federico Rodriguez Llull nous délecteront de leurs Flasques, petit chef d’œuvre d’anticipation technologique. Sébastien Roux traduira en sons les fresques murales de Sol Lewitt. Le duo marseillais Postcoïtum bombardera le hall du théâtre de leur parfait mélange d’instrumental et d’électro. Et dans le hall toujours, le hacker et artiste pluridisciplinaire Martin Backes nous viendra d’Allemagne pour nous montrer son installation What do machines sing of ?, un ordinateur qui réinterprète en direct les émotions des chansons des années 90.
Mèq festival
Festival International d’art numérique performatif de hTh
Du 12 au 14 octobre 2017
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