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Médina Merika : incidences Orient/Occident d’Abdelwaheb Sefsaf

Les critiques, Moyen, Théâtre

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Pour la clôture de son édition 2015, le Festival du Val d’Oise a reçu « Médina Mérika », d’Abdelwheb Sefsaf. Une rencontre entre Orient et Occident, en forme d’avant-goût à l’édition 2016 du festival, qui suivra le thème « théâtre sans frontières ».

Sefsaf a très librement adapté le roman de l’auteur turc, Orhan Pamuk, « Mon nom est rouge ». Comme dans le roman, c’est le cadavre d’un homme qui prend la parole au début de l’intrigue. Ici, le héros n’est pas Délicat, miniaturiste du XVIe siècle, mais Ali – dit Le Mort, un réalisateur libanais connu pour ses engagements en faveur des libertés individuelles. On entend la lente agonie de son esprit : qui l’a tué ? Que va penser sa femme ? Et ce chien qui hurle à la mort, n’est-ce pas celui de son ami Ibrahim ? Bien vite, on apprend que c’est ce dernier le meurtrier, ce frère qui nourrissait en secret une pensée fondamentaliste, considérant le travail d’Ali comme un poison pour la société.

Cette histoire est accompagnée de la musique du groupe Aligator, sorte d’oriental fusion, parfois énergique, parfois onirique, comme pour habiller « à l’orientale », cette histoire universelle. Cependant, les mélodies prennent parfois le pas sur le jeu des acteurs. Les deux voix (jeu et musique) avancent ensemble mais paraissent ne pas dialoguer.

Bien que « Médina Mérika » soit doté d’une esthétique sobre et forte, on regrettera que le texte soit finalement assez naïf. Cris et volonté intellectualisée de liberté oscillent l’un dans l’autre. On entend l’essentiel de ce qui ressort régulièrement des discours libertaires : émancipation de la femme, libre pensée, liberté laissée à chacun de choisir son mode de vie. Candide, mais primordial. On admire Sefsaf qui parvient à prendre le taureau par les cornes pour dénoncer l’extrémisme, quand « Médina Mérika » assume frontalement cette lutte scénique.

Hadrien VOLLE – www.sceneweb.fr

Medina Merika. Texte et mise en scène d’Abdelwaheb Sefsaf (librement inspiré de l’œuvre d’Orhan Pamuk « Mon nom est rouge »).
Collaboration à la mise en scène et dramaturgie : Marion Guerrero.
Direction Musicale : Georges Baux et Abdelwaheb Sefsaf.
Avec : Marion Guerrero, Toma Roche, Abdelwaheb Sefsaf, Nestor Kéa, Georges Baux.
Scénographie : Pierre Heydorff
Costume : Ouria Dahmani-Khouhli et les ateliers de la Comédie de Saint-Etienne
Photos et Vidéos : Samir Hadjazi
Son : Tom Vlahovic
Lumière : Alexandre Juzdzewsk

Production : Cie Nomade in France – Coproduction Le Train Théâtre de Portes-lès-Valence, La Ville du Chambon-Feugerolles, La Garance Scène Nationale de Cavaillon et Le Théâtre de Roanne. Réalisé avec le soutien de la Comédie de Saint Etienne et la SPEDIDAM. La Compagnie Nomade in France est soutenue par La DRAC Rhône-Alpes, La Région Rhône-Alpes et le département de la Loire.

En tournée :
Paris, Maison des Métallos (12 au 17 janvier 2016)
Cébazat, Sémaphore (21 janvier 2016)
Privat, Théâtre (9 février 2016)
Andrézieux-Bouthéon, Théâtre du Parc (11 février 2016)
Noisy-le-Sec, Théâtre des Bergeries (18 février 2016)
Carros, Forum Jacques Prévert (26 février 2016)
Firminy, Maison de la Culture (30 mars 2016)
L’Horme, Espace Culturel de la Buire (1er avril 2016)
9 janvier 2016/par Hadrien Volle
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