Depuis quelques années, de nombreux éditeurs font revivre les grands classiques de l’histoire de France, et notamment de vieux manuels scolaires. Dans toutes les librairies, on trouve désormais Michelet, Lavisse et son célèbre « Petit Lavisse » surnommé l’« évangile républicain », Bainville, les « Malet et Isaac » qui ont formé des générations de lycéens jusqu’aux années 60. Impossible de dresser la liste complète de tous ces grands classiques à qui les éditeurs donnent aujourd’hui une seconde naissance.
Jusqu’alors ces ouvrages étaient simplement bannis, parce que typiques d’une conception de l’histoire considérée comme rétrograde. Trop chronologiques, trop simples, trop narratifs. La renaissance du « roman national » va de pair avec un débat de fond sur l’enseignement de l’histoire à l’école, caractérisé au contraire par l’abandon de la chronologie, la volonté de privilégier l’évolution des faits sociaux sur l’« histoire-événements », l’analyse de documents au détriment de l’apprentissage des dates et des faits ; bref la condamnation de ce qu’on appelle péjorativement l’« histoire-batailles ». D’après dossier de presse.
UNE LEÇON D’HISTOIRE DE FRANCE
Première période : DE L’AN MIL À JEANNE D’ARC
de Maxime d’Aboville
d’après Chateaubriand, Michelet, Victor Duruy, Jacques Bainville
Mise en scène de Jean-Laurent Silvi
Avec
Maxime d’Aboville
Lumières, Jean-Laurent Silvi
Durée du spectacle : 1h
Production Théâtre de Poche-Montparnasse
Avec le soutien de Canal 33
A partir du 16 février 2013
Représentations le samedi à 15h
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