Un fait divers qui avait frappé les esprits au début des années 50 : la jeune Pauline Dubuisson, jugée et condamnée pour le meurtre de son amant sans que quiconque – et surtout pas l’appareil judiciaire, ne parvienne à décider d’un mobile réellement satisfaisant.
Michel Vinaver, comme il le fera tout au long de sa vie quand il s’intéresse à une « affaire », prélève et collecte dans la presse quotidienne ce qui s’y rapporte. Ici, les comptes-rendus du procès dans le journal Le Monde.
En 1953, année du procès de Pauline Dubuisson, Vinaver est au commencement de sa carrière d’auteur, il a publié deux romans : Lataume et L’Objecteur, chez Gallimard sous l’impulsion d’Albert Camus. Il n’est pas encore devenu un « écrivain de théâtre » (ce sont ses mots), il le deviendra avec Les Coréens en 1956.
Mais ce n’est que 30 ans plus tard qu’il écrira Portrait d’une femme.
Portrait d’une femme
de Michel Vinaver
Mise en scène Matthieu Marie
Avec les élèves du studio de formation théâtrale de Vitry-sur-seineThéâtre de la Reine blanche
du 24 au 27 mai 2023
du mercredi au vendredi à 21h, samedi 20h
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