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Maruschka Detmers au bord de la crise de nerfs

Agenda, Décevant, Les critiques, Paris, Théâtre

© COULONJOU-GENTI

Le metteur en scène Philippe Calvario continue son exploration des grandes figures du théâtre gay. Après Copi l’année dernière et La visite inopportune, il explore le théâtre de Rainer Werner Fassbinder avec Les Larmes amères de Petra von Kant. Une pièce sur la passion dévorante d’une créatrice de mode pour une jeune fille qui deviendra mannequin et égérie de Petra, pour son plus grand malheur. « Même s’il n’y a rien de subversif dans cette histoire d’amour entre femmes, j’ai cependant très envie que les scènes de séduction et d’amour entre Petra et Karine soient traitées de manière charnelle et sensuelle voire presque carnassière », explique Philippe Calvario. Le problème c’est qu’il n’y a rien de charnel dans sa mise en scène. On image aisément qu’en 1972, le sujet de la pièce a pu cristalliser les passions. Aujourd’hui il n’y heureusement plus rien de sulfureux à raconter une histoire d’amour entre femmes. Alors on essaye bien de chercher du plaisir dans cette pièce, mais on y parvient pas.  

C’est l’occasion cependant de saluer le retour de Maruschka Detmers qui se fait très rare sur les planches et au cinéma. On comprend le ravissement et l’admiration de Philippe Calvario pour cette icône du cinéma. Peut-être a-t-il été dévoré par la passion qu’il voue à l’actrice au risque de perdre toute notion de mise en scène ? Maruschka Detmers est certes touchante mais cela ne suffit pas. Dans un décor franchement moche et pesant qui alourdit le spectacle, les autres acteurs rament.  La mise en scène se perd malheureusement dans des penchants boulevardiers totalement énervants !  

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr  

Les larmes amères de petra von kant  

texte Rainer Werner Fassbinder  

mise en scène Philippe Calvario  

création à La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc  

conseils scénographiques Audrey Vuong  

lumières Jean-François Breut  

costumes Aurore Popineau  

son Éric Neveux / Muriel Valat  

accessoires Muriel Valat  

assistante à la mise en scène Lola Accardi  

traduction Sylvie Müller  

avec  

Maruschka Detmers Petra von Kant  

Joséphine Fresson Sidonie von Grassenabb, amie de Petra  

Julie Harnois Karine Thimm, amour de Petra  

Odile Mallet Valérie von Kant, mère de Petra  

Carole Massana Marlène, factotum de Petra  

Alix Riemer Gabrielle von Kant, fille de Petra  

production déléguée : Saudade Cie  

coproduction : MCNN – Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, La Coursive–scène nationale La Rochelle  

avec la participation artistique du Jeune Théâtre National  

coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet  

L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte.  

durée : 1h40 sans entracte  

Théâtre de l’Athénée  

grande salle  

du mardi 22 mai au samedi 9 juin 2012  

mardi à 19h, du mercredi au samedi à 20h I matinée exceptionnelle : dimanche 3 juin à 16h  

relâche les lundis et dimanches  

1 juin 2012/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. mister k
    mister k dit :
    23 juin 2012 à 16 h 48 min

    Avons-nous vu le même spectacle au théâtre de l’Athénée ? Interrogation. Oui, le décor n’est pas extraordinaire avec un lit, un bar, un bureau, une porte qui s’ouvre et se ferme. Maruschka Detmers puisqu’il faut parler d’elle , est une artiste de grande valeur, totalement impliquée dans ce rôle qu’elle vit avec incandescence, allant jusqu’à la brûlure d’un amour impossible. Le thème dépassée ? Peut-être mais, il ne faut pas s’arrêter là. C’est le drame de la passion, cette montée progressive, cette vengeance, cet amour
    que l’on doit percevoir.

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