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Marius von Mayenburg libère l’Allemagne de ses démons

Les portraits, Théâtre

Le nom de Marius von Mayenburg est souvent associé à celui du metteur en scène Thomas Ostermeier. Les deux compères ont donné à la Schaubühne de Berlin un statut de référence dans le monde théâtral international. Après des études littéraires (allemand ancien),  Marius von Mayenburg (né en 1972) se tourne vers l’écriture dramatique. Pour la Schaubühne, il traduit Sarah Kane (« Crave »), ou Mark Ravenhill (« Shopping and fucking »). Thomas Ostermeier met en scène sa pièce Visage de feu en 1999, qu’Alain Françon présentera en France en 2001.

Sa renommée dépasse les frontières de l’Europe. Le théâtre Malthouse en Australie lui a commandé une pièce « Moving target ».  Une pièce sur la peur, la paranoïa. «J’aime écrire sur les choses qui m’agacent », explique Marius von Mayenburg.  «J’essaie d’écrire sur ce que je connais. La peur est un sentiment si particulier, c’est quelque chose que nous partageons tous: il y a tant de choses terribles qui sont subies dans le monde ».

« Der stein, la pierre » présentée au Théâtre de la Coline par Bernard Sobel, raconte à travers le regard de trois femmes, un pan de l’histoire contemporaine allemande : la réunification, le sort des juifs. La pièce est une succession de 34 scènes, brève, sorte de collage. Lorsqu’il écrit une pièce, Marius von Mayenburg a le souci du public. « Il existe des règles à respecter dans l’écriture théâtrale, dit-il. Il faut être conscient de la distance physique du public. Ce que les gens vont comprendre de la première rangée à la dernière rangée. Et le public n’entend qu’une seule fois seulement la pièce, à la différence d’un poème ou d’un texte. On ne peut pas revenir en arrière. Il faut aussi être conscient de l’acoustique ».

En France, les pièces de Marius von Mayenburg  sont publiées par L’Arche.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

29 janvier 2010/par Stéphane Capron
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