Marilyn Monroe hante encore nos mémoires. Sa beauté, son sourire, sa lumière, son sex-appeal, sa mort brutale. Mais derrière l’icône forgée par les studios hollywoodiens se débat une femme seule dans un monde d’hommes.
Une femme fragile, sensible, intelligente, qui connaît déjà l’issue du combat. Une femme qui se bat contre elle-même, pour surmonter sa peur, oublier ses souffrances.
Dans ces textes, ces confidences imaginaires, elle livre à la page blanche ses pensées les plus intimes, les plus insolentes, de son goût des hommes à celui des plateaux de cinéma, de ses failles à ses joies, ses espoirs, ses défaites.
Elle cherche désespérément un regard, celui de sa mère qui l’a abandonnée, celui de son père dont elle ne connaît pas l’identité. Elle cherche fébrile, anxieuse, dans le reflet de l’écran et dans les yeux des autres une image d’elle qu’elle pourrait aimer…
C’est finalement à sa mère qu’elle écrit tout au long de sa vie, de sa prime enfance jusqu’à la nuit de sa mort. C’est à « l’absente », la « folle », celle qui fût incapable de l’aimer…
Ces mots qu’elle a couché sur le papier et qu’elle a veillé à ce qu’on ne trouve jamais. Ces maux dont elle a si peu parlé, par pudeur, mais qui la détruisaient.
On y découvre une Marilyn tourmentée, passionnée, pleine de doutes, intense, incapable de vivre dans ce monde qu’elle ne comprend pas, et pourtant tellement vivante. En un mot : une femme.
Marilyn, intime de et par Claire Borotra
adaptation Didier Goupil
mise en scène Sally Micaleff
production Clear Productions, production exécutive Chauffe Marcel
création le 5 juin 2014 au Théâtre du Rond-Point
durée : 1h15
du 7 au 30 juillet à 15h30 au Chêne Noir
Festival Off Avignon 2016
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