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Marie-Agnès Gillot la saison des adieux

À la une, Actu, Danse, Paris

Marie Agnès Gillot (c) James Bort

L’étoile fait ses adieux à l’Opéra de Paris dans deux ballets événement : le Boléro de Maurice Béjart puis Orphée et Eurydice de Pina Bausch. Et irradie dans le documentaire Marie-Agnès Gillot l’art du grand écart attendu sur France 5 (diffusion le 25 mars).

Dans la séquence d’ouverture du documentaire de France 5 La Gillot s’amuse : « le grand écart c’est la première position que je fais le matin. Cela ne me coûte rien. C’est peut-être pour cela que je fais des grands écarts tout le temps, artistiques et physiques« . Avant de filer dans sa loge devenue une boîte à souvenirs sous l’œil de la caméra. Marie-Agnès Gillot une des grandes danseuses de la maison Opéra entame donc la dernière ligne du côté du Palais Garnier. Elle quittera le Ballet de l’Opéra de Paris le 31 mars sur un de ces rôles signature : Eurydice dans le ballet de Pina Bausch Orphée et Eurydice. Pina elle-même avait choisi Marie-Agnès. Cette dernière a toujours su se glisser dans la peau de ces personnages -loin de l’univers des princesses et des fées du classique- avec une rare intelligence.

Pour le Boléro de Béjart c’est pareil, des sessions avec le maître de Lausanne, une interprétation entre sauvagerie et lâcher-prise. Marie-Agnès aura été une des « élues » de Maurice Béjart après Duska Sifnios ou Jorge Donn, Maïa Plissetskaïa, Sylvie Guillem ou Nicolas Le Riche « Elle n’a pas de limites, elle ose tout. Elle avait une revanche à prendre par rapport à la vie » dit d’elle Ghislaine Thesmar dans le documentaire, Marie-Agnès Gillot l’art du grand écart. Il y aura les moments de doute – une double scoliose alors qu’elle est jeune danseuse et des médecins doutant de ses capacités à poursuivre une carrière -, ses dernières saisons en pointillé où l’étoile est de moins à moins en scène à l’Opéra de Paris. Mais également des créations spectaculaires comme Tree of Codes de Wayne McGregor ou The Seasons’ Canon de Crystal Pite – Gillot devrait selon toute vraisemblance revenir pour quelques dates en mai prochain dans la pièce de Pite. Lors des adieux de Laeticia Pujol en septembre dernier on avait vu Marie-Agnès Gillot en larmes sur le vaste plateau de Garnier. Elle nous fera cet aveux quelques semaines plus tard : « j’ai passé les trois mois suivants à pleurer« .

Son avenir la ballerine ne le conçoit pas sans danse. Ainsi elle s’est engagée depuis quelque temps dans un projet d’école en Italie Orsolina28 (Moncalvo) dont elle est la directrice artistique. « J’ai toujours pensé que je pouvais m’investir dans l’éducation, changer des choses. A Orsolina28 je choisis les professeurs, les méthodes et ce qu’il y a autour. On essaye de voir la nature autrement, de saisir le rythme de la vie. Attendre qu’une plante pousse c’est un peu comme attendre de progresser dans la vie« . Et puis il y a sa seconde vie d’artiste qui se profile. Gillot a déjà tâté des images avec des clips, des courts-métrages. « Le cinéma ou le théâtre ce n’est pas si loin de mon métier de danseuse. Je me mets dans un état autre sur scène. Je suis une danseuse à 360 degrés! Je ne me repose jamais. J’ai le même visage, le même engagement que je sois de dos ou de face. Je suis une artiste pas seulement une interprète. Du moins je l’espère« . Les propositions ne manquent pas. Encore faut-il choisir les bonnes. Surtout Mademoiselle Gillot inspire les créateurs. Ils sont nombreux à « défiler » dans le documentaire programmé sur France 5 en mars de l’écrivain Eric Reinhardt au styliste Walter van Beirendock. Autant de pistes pour le futur ? On dira égoïstement qu’on aimerait simplement la voir danser, encore et encore. Même si on sait que les plus belles des étoiles peuvent être filantes…

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

Marie-Agnès Gillot dansera le Boléro de Maurice Béjart avec le Ballet de l’Opéra de Paris, Opéra Bastille les 24, 27 février , 1, 4 et 8 mars
Elle fera ses adieux au Palais Garnier le 31 mars dans Oprhée et Euridce de Pina Bausch
Marie-Agnès Gillot l’art du grand écart de Anne-Solen Douguet, Damien Cabrespines et Laurent Goumarre, France 5 diffusion le 25 mars à 9h30 puis en replay

22 février 2018/par Philippe Noisette
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