Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Hercule à la plage : conte d’été et amours contrariées

A voir, Avignon, Festival, Jeune public, Les critiques, Off, Théâtre

Photo Ariane Catton Balabeau

Présent dans le Off d’Avignon avec plusieurs spectacles, Fabrice Melquiot propose au Gilgamesh, Hercule à la plage, son dernier spectacle jeune public, mis en scène par Mariama Sylla. Une évocation rafraîchissante des émois pré-adolescents placée sous l’égide du héros grec aux douze travaux.

Ils sont une fille et trois garçons, de bons copains qui se croyaient inséparables, mais que la vie finira par séparer, une fin d’été, sur la plage. L’endroit paradisiaque scellera à jamais la fin d’un temps béni, celui de l’enfance et de l’innocence. India, la jeune fille est très convoitée par Melvil, Angelo et Carles, ses prétendants enamourés. Ils sont quatre, comme les mousquetaires, les fantastiques et les saisons, quatre comme les quatre doigts d’une main mutilée. Ils ont neuf, quinze, quarante ans… On ne sait. Ils ne savent. Égarés et bringuebalés dans les couloirs d’un obscur labyrinthe qui fait remonter le temps, ils revivent l’idylle de leur jeunesse vécue ou rêvée.

L’amour est au centre de leur relation. Un amour compliqué car soumis à la rivalité entre les trois garçons pareillement épris d’une première de classe un rien pimbêche. Dotée de toutes les qualités imaginables, on la prénomme « Superlative ». Pour espérer la conquérir, soucieux d’impressionner pour exister, ils se dépensent sans compter et tentent d’accomplir des pseudo-exploits inspirés des douze travaux d’Hercule.

Directeur depuis 2012 du Théâtre Am Stram Gram à Genève qui s’adresse aux spectateurs dès leur plus jeune âge, Fabrice Melquiot a déjà publié une vingtaine de pièces « jeune public » et a reçu le Grand Prix de littérature dramatique jeunesse. En terrain familier, il convoque à nouveau l’univers de l’enfance dont il dépeint les premiers désirs, les premières rancœurs, les premières blessures, dont il convoque les chansons, les sucettes, les cartables, les peluches, les batailles de super-héros et les jeux de cache-cache entre les arbres qui peuplent la scénographie de Khaled Khouri, une forêt initiatique qui est aussi un espace mouvant et mémoriel. Forcément déformés, fantasmés, les souvenirs resurgissent en pagaille, et se laissent revivre avec beaucoup de vivacité.

Bien dirigés par Mariama Sylla qui est une proche collaboratrice de Melquiot et qui a déjà monté avec succès un de ses textes, Jean-Luc, en 2016, les comédiens Hélène Hudovernik, Raphaël Archinard, Julien George, et Miami Themo, diplômés de l’ESAD, forment un réjouissant quatuor. Ils sont crédibles dans toutes les situations, développent avec évidence la part fiévreuse et l’émotion à fleur de peau de leurs jeunes personnages, si bien que l’on s’attache à leurs personnalités candides et fonceuses et on regrette que la fin décevante et un peu plombante de la pièce les fasse disparaître sans égard.

Christophe Candoni – www.sceneweb.fr

Hercule à la plage
de Fabrice Melquiot
Mise en scène Mariama Sylla, assistée de Tamara Fischer
Avec Raphaël Archinard, Julien George, Hélène Hudovernik, Miami Themo
Scénographie Khaled Khouri
Lumière Rémi Furrer
Costumes Irène Schlatter
Création univers sonore Simon Aeschimann
Maquillages Katrine Zingg

Production Théâtre Am Stram Gram – Genève
Avec le soutien de la République et canton de Genève
Le Théâtre Am Stram Gram est subventionné par la Ville de Genève
Hercule à la plage sera publié aux éditions La Joie de lire, coll. La Joie d’Agir, en novembre 2019

Durée : 1 heure

Festival Off Avignon 2019
11 Gilgamesh Bellville

du 5 au 26 juillet à 10h10 – Relâches les 10, 17 et 24

12 juillet 2019/par Christophe Candoni
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Days of nothing: les fêlures de l’adolescence vues par Fabrice Melquiot et Matthieu Roy
Omar Porras met en scène Ma Colombine de Fabrice Melquiot
Les contes : nouveaux rituels initiatiques au théâtre ?
Fabrice Melquiot offre à Claude Perron une très belle pièce drôle et sensible
La Barbe par la Cie Jerrycan
La Truelle de Fabrice Melquiot, quand le ciment ne prend pas
M’man : une comédie tendre et cruelle
OZ de Robert Sandoz
1 réponse
  1. siguret
    siguret dit :
    21 juillet 2019 à 14 h 06 min

    Très décevant !!!!!Sujet intéressant mais texte médiocre ,mise en scène hachée , des clichés ,des lourdeurs .
    À éviter .

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut