Maria Blanco met en scène Les carnets de Scott Fitzgerald

« Mon esprit est le con flasque d’une putain susceptible de s’adapter a n’importe quelle partie génitale ».

Un téléphone qui sonne. Un homme dort sous une couverture. Cet homme ne dort plus depuis longtemps, mais il rêve depuis toujours. Quelques photos et voici sa vie qui renaît sous ses yeux. Son enfance, ses amis, ses maîtresses, Zelda, mais aussi ce « faux frère », Hemingway. « Je parle avec l’autorité de l’échec, Ernest avec l’autorité du succès. » Sa plus grande maitresse sera l’alcool, cette muse qui l’endormira a jamais dans son lit transparent. Ou est passé ce temps ? Quand il écrivait sans cesse, et sans blessure ….? Ce temps passé, le Temps de  » Tendre est la nuit  » ? « Je vais écrire un livre, sur un écrivain qui ne peut plus écrire. » Nous sommes à son dernier domicile, chez l´ un des plus grands rêveurs américains. Il écrira à ses débuts,  » l’envers du paradis ». Etait-ce prémonitoire de son destin? Ce destin qui fut le plus flamboyant mais aussi le plus destructeur, celui de Francis Scott Fitzgerald

Francis Scott Fitzgerald Carnets, Nuit blanche et d’encre. Editions Fayard.

Les carnets de Scott Fitzgerald

Mise en scène : Maria Blanco

Avec : Maria Blanco et Alain Sportiello

Lucernaire

Du 6 février au 30 mars 2013

Du mardi au samedi à 18h30