Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Macbeth Kanaval

À la une, Agenda, Bagnolet, Paris, Théâtre

Macbeth est l’excroissance maligne d’un pouvoir édifié sur la violence où le meurtre est la règle et non l’exception. Ce pouvoir condamne l’homme criminel mais légitime le soldat qui tue. Pour nous, Macbeth raconte un projet politique stérile, le symptôme d’une maladie qui infecte le corps de l’état – l’histoire d’un échec en germe dans tout état.

Macbeth tue le roi pour être roi. Mais « le sang appelle le sang ». Le meurtre sériel de Macbeth instaure la répétition de l’acte, du temps, détruit la narration. Une stase sans fin s’ouvre et se ferme en miroir sur les mêmes images : un homme ensanglanté, une décapitation, un couronnement. C’est une intersection entre deux possibles : répéter le meurtre ou ne pas le répéter. Mais le meurtre engendre le meurtre et ne peut pas suspendre l’hémorragie de l’histoire.

La conscience soudaine de ce crime perpétré hors du cadre de la guerre ouvre chez Macbeth une brèche qui tue le sommeil et l’oubli. Elle le place à la lisère de deux mondes où les morts accumulés de l’Histoire viennent l’effrayer et hantent l’espace du théâtre. Ce surcroît d’humanité le rend inapte à l’exercice du pouvoir. Il rate son entrée sur la scène de l’histoire.

Au moment où meurt Lady Macbeth, Macbeth, « pauvre acteur », découvre qu’il a toujours été seul, que le dialogue du théâtre n’était qu’une illusion, le langage un vacarme, le récitant un fou attelé à une tâche impossible. Le monde n’est qu’un théâtre, le lieu où s’exhibe la défaite du sens : « un récit / Conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, / Ne signifiant rien. ».

Macbeth Kanaval

Création de l’Atelier hors champ à partir de Macbeth de William Shakespeare

Traduction André Markowicz

Mise en scène : Pascale Nandillon

Assistante à la mise en scène : Aliénor de Mezamat

Collaboration artistique, scénographie, création sonore : Frédéric Tétart

Avec : Séverine Batier, Serge Cartellier, Alban Gérôme, Myriam Louazani, Sophie Pernette

Lumière : Frédéric Tétart, Soraya Sanhaji

Régie lumière : Soraya Sanhaji

Costumes : Odile Crétault

Construction décor : Loïc Richard

Administration – production : Les Ateliers de la Grande Ourse – Valérie Poirier

Durée : environ 2 h

Théâtre du Soleil – Paris

Du 28 janvier au 5 février 2013

Tous les jours à 20h, sauf samedi 2 à 19h, dimanche 3 à 15h)

Relâche le 1er février

TU – Nantes

Les 13, 14, 15 mars 2013 à 20h30

L’Echangeur – Bagnolet

Du 21 au 31 mars 2013

Du lundi au samedi à 20h30, le dimanche à 17h

Relâche le 27 mars

28 janvier 2013/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut