Un individu nous parle de son enfance et des liens parentaux et filiaux de sa famille : étonnant pays où l’on vend les enfants comme une monnaie disponible face aux besoins, dernier recours ou pratique courante ? Il est essentiel de se rappeler qu’à l’autre bout de la terre, ce commerce existe, et que peut-être même en y regardant de plus près, ce semblant de situation peut apparaître à notre porte et nous mettre en position d’acheteur !
Dans notre société occidentale, dite développée, les notions de couple, de famille, ont considérablement évolué. Bousculée, modifiée, la famille reste la base de nos sociétés : traditionnelle, monoparentale, recomposée, homoparentale. La place de l’enfant y est importante, sa présence devenant l’enjeu d’un bonheur désiré.
Bien entendu Ma famille, nous alerte sur l’exploitation des enfants dans le monde et
leur commerce insupportable. Mais la pièce souligne aussi que les valeurs transmises par chaque génération est un flambeau pour la suivante : ainsi l’enfant vendra son propre père quand l’occasion se présentera. L’acte transgressant accepté, se répète en cascade, l’enfant plusieurs fois vendu, se considère lui-même naturellement comme bien d’échange.
Un vrai point de réflexion à méditer sur les valeurs à transmettre aux plus jeunes, afin de construire un avenir meilleur. Extrait de la note d’intention de Laurent Le Bras d’après dossier de presse.
Ma famille
de Carlos Liscano – traduction de Françoise Thanas
Interprète Thomas Willaime
Mise en scène & scénographie Laurent Le Bras
Création lumière Laurent Le Bras et Aurélien Visbecq
Durée du Spectacle 1h05
du 23 janvier au 15 février 2013
les mercredi, jeudi et vendredi à 14h30
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