Le Théâtre de l’Odéon va rouvrir ses portes au public le 19 mai avec la reprise de La Ménagerie de Verre, puis présentera en juin Berlin mon garçon, la nouvelle pièce de Marie NDiaye (une production du TNS dans une mise en scène de Stanislas Nordey). A Berthier sont programmés Faith, Hope and Charity d’Alexander Zeldin et Que ta volonté soit Kin d’Aristide Tarnagda. La saison se prolongera exceptionnellement jusqu’au 10 juillet. Stéphane Braunschweig, vient de l’annoncer aux spectateurs.
Après d’interminables mois de fermeture au public, nous nous préparons à ENFIN vous accueillir.
Le 19 mai, c’est La Ménagerie de verre selon Ivo van Hove et avec Isabelle Huppert qui se réveillera du long sommeil où le premier confinement l’avait brutalement plongée en mars 2020 !
Puis Berlin mon garçon, la nouvelle pièce de Marie NDiaye mise en scène par Stanislas Nordey, pourra ENFIN voir le jour sur la scène de l’Odéon, tandis qu’aux Ateliers Berthier vous pourrez ENFIN découvrir Faith, Hope and Charity d’Alexander Zeldin et Que ta volonté soit Kin d’Aristide Tarnagda (dans le cadre de la saison Africa 2020).
Afin d’accueillir ces deux spectacles étrangers prévus l’hiver dernier, la saison se prolongera exceptionnellement jusqu’au 10 juillet.
Bien sûr les jauges de 35% jusqu’au 9 juin, puis – on l’espère – de 65% jusqu’au 30 juin vont réduire notre capacité d’accueil, mais nous espérons que ces spectacles seront pour vous autant d’occasions de renouer avec le plaisir du théâtre « en vrai ».
Même si nous n’avons jamais cessé notre activité dans cette période, en menant à bien les répétitions de cinq créations et en déployant nos ateliers d’éducation artistique et culturelle notamment auprès des jeunes, cette ouverture signifie un branle-bas général auquel nous nous attelons avec enthousiasme. Toutes les équipes du théâtre sont à pied d’œuvre pour être au rendez-vous du 19 mai : montage des décors, répétitions, adaptation de la billetterie aux nouvelles règles de distanciation, etc.
Et bien sûr, tout sera mis en œuvre, comme à la rentrée de septembre 2020, pour vous accueillir dans des conditions sanitaires irréprochables.
Nous mettons aussi, en ce moment, la dernière main à la saison prochaine qu’après cette année de pandémie nous avons souhaitée exceptionnelle. Ce sera la première saison de mon second mandat à la direction de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, et je me réjouis d’avoir pu y réunir nos quatre artistes associés.
Vous y retrouverez la plupart des créations reportées, mais aussi beaucoup de nouvelles créations…
Je vous la dévoilerai le 14 juin, à la fois en présentiel et en distanciel, selon ces termes entrés depuis un an dans notre vocabulaire quotidien.
L’année qui vient de s’écouler a profondément secoué le secteur culturel, et nombre de ses acteurs (structures, artistes, techniciens) n’auraient pas survécu sans les aides publiques et l’instauration de l’« année blanche » pour les intermittents du spectacle.
Mais les annulations, les reports de spectacles parfois à deux ans, vont durablement perturber le système et fragiliser ceux qui en sont la richesse. Une prolongation de « l’année blanche » et des dispositifs de rattrapage pour ceux qui ne pourront encore pas faire leurs heures, ainsi que des mesures pour faciliter l’entrée dans la vie professionnelle des jeunes gens qui vont sortir des écoles supérieures, figurent dans les propositions formulées par le rapport d’André Gauron.
Elles vont dans le bon sens et me semblent de nature à amortir les ondes de choc à plus long terme. De nature à préserver notre secteur, essentiel pour affronter ce « monde d’après » qui a déjà commencé.
Nous vous attendons,
avec en perspective la joie retrouvée du théâtre partagé, celle d’ouvrir à nouveau les fenêtres sur le monde et de décloisonner nos vies trop longtemps repliées sur elles-mêmes.
Stéphane Braunschweig, 3 mai 2021
directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe
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