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Le mythe Callas brisé par une série B du théâtre

Agenda, Décevant, Les critiques, Paris, Théâtre

Pierre Santini et Sophie Carrier photo Thierry Beauvir

Un peu présomptueux le titre de la pièce de Jean-Yves Rogale : « La véritable histoire de Maria Callas », tant les vies de la diva ont été multiples. Il choisit de se focaliser sur l’intimité de la soprano jusqu’à briser le mythe dans une écriture très peu chatoyante et plombée par la mise en scène sirupeuse de Raymond Acquaviva. Un pur désastre. 

Sur le papier il y a le plaisir de revoir Andréa Ferréol et Pierre Santini, libéré de ses obligations de directeur de Théâtre depuis qu’il a rendu les clés du Mouffetard. Elle incarne la mère possessive de Callas. Il incarne Onassis, ce riche armateur grec qui a tant fait rêver la diva. Pour beaucoup la vie de la Callas est un vrai mystère. Elle continue de hanter l’histoire de l’opéra et demeure aujourd’hui encore l’une des cantatrices les plus célèbres, trente six ans après sa mort. 

Jean-Yves Rogale qui s’est illustré dans les années 80 dans l’écriture de séries télévisés à grand succès (« Châteauvallon » en France et  « Amour, gloire et beauté » aux Etats-Unis) a écrit une pièce sulfureuse, légère et malheureusement pour la Callas sans grand génie. C’est une succession de tableaux d’une platitude extrême dans une mise en scène laborieuse de Raymond Acquaviva (qui interprète aussi Meneghini, le mari de Callas). Il utilise de très grosses ficelles, ainsi pour lier les treize scènes, il a demandé à la danseuse Julia Froget d’incarner une régisseuse de plateau. Elle procède aux changements de décors en nous gratifiant de quelques pas de danse. C’est ridicule à souhait. Pendant les changements de plateau on entend des airs interprétés par la Callas, honteusement massacrés par un montage brutal à la hache. 

De ce spectacle on retiendra que la Callas entretenait des relations orageuses avec sa mère qui lui a demandé pendant sa jeunesse de beaucoup manger « car toutes les cantatrices sont grosses ». Qu’elle était handicapée par sa myopie jusqu’à ramasser des bottes de radis sur scène. Qu’elle était obsédée par la maternité, et éblouie par son amour pour Onassis qui passe ici pour un ignare lorsqu’il clame : « Callas ça rime avec Las Vegas » Voici donc une biographie sans saveur, un brin graveleuse et racoleuse. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

La Véritable Histoire de Maria Callas 

Une pièce de Jean-Yves Rogale 

Mise en scène de Raymond Acquaviva 

Avec Andréa Ferréol, Pierre Santini, Raymond Acquaviva, Lola Dewaere, Sophie Carrier, Cécile Pallas. 

Durée: 1h50 

Théâtre Déjazet 

Du  20 janvier 2013 au 5 mai 2013 

A 20h30 sauf le dimanche à 15h, relâche le lundi 

2 février 2013/par Stéphane Capron
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