Dans ce spectacle, tout est démesuré : les personnages sont buveurs, boulimiques, obèses, façon «Botero». Les femmes s’agitent, courent, galopent, tentent en vain de maîtriser la situation. Malgré l’agitation ambiante, les hommes restent mous, avachis, indolents. Une guerre des sexes dans l’outrance et la bonne humeur où même Lucifer joue sa partition… Cet ouvrage de Gluck est une véritable comédie musicale, la première du genre ! Rien n’y est sérieux, ni les malheurs de Colette, ni la rédemption de Mathurin, ni même le Diable en personne. Surprises, rebondissements, coups de théâtre sur des rythmes en…diablés, ce spectacle s’inscrit dans la grande tradition des farces médiévales mais est aussi profondément moderne, car il s’apparente en ligne directe à nos comédies musicales et aux variétés d’aujourd’hui. Extrait de la note d’intention pour la mise en scène et la musique de Frédérique Chauvet et Alain Patiès
L’Ivrogne corrigé ou Le Mariage du diable
Année de création 1759
Compositeur Christoph Willibald Gluck
Librettiste Louis Anseaume
Langue originale Français
Artavazd Sargsyan, ténor, Mathurin
Paul-Alexandre Dubois, baryton, Lucas
Guillaume Andrieux, baryton, Cléon
Estelle Béréau, soprano, Colette
Gersende Florens, mezzo-soprano, Mathurine
Frédérique Chauvet, direction musicale
Alain Patiès, mise en scène
Laure Satgé, scénographie
Gabrielle Tromelin, costumes
BarokOpera Amsterdam (pianoforte, flûte, basson)
Le 5 mars 2011 au Théâtre de Fontainebleau (77) – création
Les 11, 12, 18, 19, 24, 25, 26 mars 2011 à 20h30 et les 13, 20 et 27 mars 2011 à 16h à la Péniche Opéra
Dans le cadre des opéras d’été en Bretagne en juillet 2011
Tournée aux Pays-Bas à l’automne 2011
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