La Tétralogie permet de suivre le développement artistique de Richard Wagner : de L’Or du Rhin – qui regarde encore du côté du Vaisseau fantôme – au Crépuscule des dieux – déjà tourné vers Parsifal -, ce ne sont pas moins de vingt-cinq années de la vie du compositeur que nous vivons : un parcours musical, poétique, émotionnel, politique et philosophique. On ne peut rêver avoir rapport plus intime avec Wagner qu’à travers La Tétralogie. Philippe Jordan – Directeur musical
Comment faire surgir des formes et des situations à partir d’un espace vide ? Car c’est exactement ce qui se passe déjà dans la musique : le prélude de L’Or du Rhin, c’est une naissance ex nihilo. Cela ne veut pas dire opter pour l’abstraction ou le minimalisme mais plutôt prendre acte de la nécessité de commencer par un univers très indéterminé, une organisation minimale du monde. Et peu à peu, au cours de l’œuvre, le monde devient toujours plus complexe et la mise en scène doit accompagner cette complexification. À partir d’un monde au fond très grec où des dieux jouent, parient et rusent, on aboutit finalement au drame d’une femme trompée, ancienne déesse réduite au statut de petite-bourgeoise. Tout est devenu beaucoup plus « technique » : socialisé, politisé, moralisé. C’est cela aussi, l’avènement du règne des hommes. Bernd Uhlig Günter Krämer – Metteur en scène.
du mardi 18 juin au mercredi 26 juin 2013
L’OR DU RHIN
mardi 18 juin 2013 à 19h30
LA WALKYRIE
mercredi 19 juin 2013 à 18h
SIEGFRIED
dimanche 23 juin 2013 à 14h
LE CRÉPUSCULE DES DIEUX
mercredi 26 juin 2013 à 18h
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